XVI De ce que devint Olivier, après avoir été réclamé par NancyAprès avoir traversé un certain nombre de cours et de ruelles, ils se trouvèrent enfin sur une grande place qui, à en juger par les claies et les parcs dont elle se trouvait garnie, devait être un marché aux bestiaux. Sikes alors ralentit le pas, la jeune fille étant incapable de le suivre plus longtemps, au train dont il les avait entraînés, et se tournant vers Olivier il lui ordonna brusquement de donner la main à Nancy. – Entends-tu c’que j’te dis ? gronda Sikes, s’apercevant que l’enfant hésitait et regardait autour de lui. Ils étaient dans un endroit très sombre, tout à fait éloigné des passants, et Olivier ne devina que trop bien que la résistance serait inutile. Il tendit donc à Nancy sa main, que celle-ci tint étroite