Oumar : je peux savoir ce qui te passe par la tête ? tu es malade ? t'as oublié qui je suis ?
Brahima : justement, c'est parce que je sais qui tu es que j'agis ainsi. Tu n'es qu'un monstre sans conscience. Tu n'es qu'une brute qui n'a rien d'autre en tête qu'assouvir ses désirs.
Oumar : laisse-moi rire. Vas dire à ceux qui te poussent à agir ainsi qu'ils te mettent dans l'erreur. Maintenant dégage, tu bouffes tout mon air.
Brahima : si je ne m'écoutais pas, je t'aurais de suite étrangler. Tu me dégoutes. Tu fais le malin dehors alors que tu n'es qu'un Tyran pour ta famille. Tu joues le gentil les braves alors que tu ne fais que maltraiter ta propre famille. Non mais as-tu conscience de la gravité de ce que tu as fait ? tuer ton propre enfant.
Oumar : j'aurais dû tuer la mère aussi pendant que j'y étais. Elle a seulement eut de la chance cette idiote. Elle est non seulement mauvaise au lit, mais c'est une écervelée qui n'a rien à offrir. Si ce n'est pas moi aucun homme ne voudra d'elle, j'ai payé pour l'avoir, tu te rends comptes. j'ai vraiment mis mon argent à la poubelle.
Brahima : tu te trompes , elle aura quelqu'un de mieux que toi qui prendras soins d'elle et la chérirais. . Es-tu fière de toi maintenant ? après avoir ruiné sa vie , après avoir assouvi toutes tes envies , tu la laisses ainsi . Elle baignait dans le sang, mais bon sang, elle était enceinte!!
Oumar : enceinte ? de qui ? pas de moi quand même. Est-ce parce que tu as grandi ou tu as bouffé une nourriture que tu digères mal qui te fait pousser des ailes jusqu'à ce point ? Dégage donc de ma maison et vas rejoindre cette prostituée. Vas t'en!!
Brahima : nous nous occuperons personnellement de toi. Le jour où tu auras appris la leçon, tu l'apprendras à d'autres abrutis qui battent leur femme comme toi.
Oumar : Safia! Safia..
Safia : oui!
Oumar : vois-tu ce que ton imbécile de fils à fait ? ressert moi à manger, je n'ai pas que ça à faire. Fait vite avant que je ne passe ma colère sur toi.
Safia : OK ! OK d'accord..
Oumar : non mais c'est quoi ces bêtises ? défiez-moi ton père ? as t'il pensé aux conséquences de ses actes ? pour qui se prend-il ? depuis quand as t', il grandit jusqu'à ce point. Je m'occuperai de ses deux fainéants, ils verront.
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Dans La ville , Oumar était bien connu. Il faisait des dons caritatifs et avait même un orphelinat en son nom. Il était extrêmement gentil avec les autres. Il cachait bien son jeu.
Brahima a passé toute la nuit à mon chevet.
Djelika : ne te rends pas malade pour moi s'il te plaît. Je veux que tu prennes soins de toi aussi.
Brahima : sa vas aller..
Djelika : tu ne pars pas au boulot aujourd'hui ? as-tu au moins manger ?
Brahima : t'inquiète, j'ai pris une semaine de repos. Je ne te laisserai pas seule.
Il était aux petits soins avec moi.
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Le temps passe vite et j'ai vraiment récupéré. La vie menait son chemin, mais cette idée de ne plus pouvoir être comme avant, jeune , déterminés , être cette jeune fille remplit de rêve et débordante d'énergie. Je ne pourrais plus concevoir c'est un assez dur comme nouvelle.
L'avocat faisait tout pour mieux cerner Oumar et pouvoir enfin avoir des preuves solides contre lui. Mais la tâche semblait difficile, car trop de gens le connaissait et tout le monde ne dit que du bien de lui. Ses femmes ont également refuser de témoigner et disent avoir peur de sa réaction.
Alors Djeneba a eu une idée un peu bête, mais qui pourrait marcher..
Djeneba : et si je m'infiltrais chez eux ? Oumar ne me connaît pas bien et ignore que j'ai un lien avec toi. Je pourrais le séduire et le pousser à parler de lui.
Djelika : j'ai été avec cet homme et j'ai vu son visage sous tous ses angles , je ne te laisserai pas risquer ta vie pour si peu en plus, je ne suis pas trop sûre que ça vas marcher , c'est un sans cœur qui ne connait rien en l'amour..
L'avocat : je comprends ce que tu ressens et je suis d'accord avec toi sur le fait que ça soit dangereux comme mission, mais c'est vraiment décisif, c'est notre seule chance de l'atteindre. On pourrait donc réussir à le coincer.
Djeneba : oui, c'est vrai. Ecoute, je sais que tu vas mal et je veux t'aider..
Djelika : je vais essayer d'en parler avec Brahima. Je vous tiendrai au courant.
L'avocat : oui, mais il faut agir vite avant qu'il nous échappe.
J'étais anxieuse face à cette décision, c'est une prise de risques très pointue. J'attendit le soir pour en parler avec Brahima à son retour du travail..
Il avait l'air épuisé, c'est un peu à cause du fait qu'il a veillé sur moi tant de nuit. C'est vraiment mon ange gardien , un trésor inestimable que je ne veux remplacer avec rien.
Djelika : coucou , ah, tu descends tôt aujourd'hui..
Brahima : oui je n'ai pas fait grand-chose aujourd'hui. Toi comment vas-tu?
Djelika : bien , bien , j'ai eu la compagnie de Djeneba et de l'avocat aujourd'hui.
Brahima : ah que s'est-il passé ? tu m'a l'air un peu préoccupé..
Djelika : enfaite l'avocat à avoir dit utiliser tous les moyens pour pouvoir arrêter ton père, mais il s'est confronté à plein d'obstacle. Tout le monde le trouve bien gentil et peu connaissent sa face cachée.
Brahima : je vois , cette affaire est assez dure. Je me retrouve à être le seul témoin de tout ça. Et si on se présente sans assez de preuve . Il risque de s'en tirer.
Djelika : enfaite Djeneba a eut une idée assez dangereuse..
Brahima : dangereuse ? comment ça ?
Djelika : elle veut séduire ton père pour pouvoir le connaitre davantage et lui soutirer le maximum d'information.
Brahima : ah non hors de question!! elle ne va pas n'ont plus se jeter dans la gueule du loup. On trouvera un autre moyen, c'est tout.
Djelika : mais il n'y en a pas justement. Ecoute, je comprends ton inquiétude et j'étais pareil aussi quand elle m'en à parler. Mais tu sais, c'est notre seule chance. Il risque de soupçonner très vite qu'on le poursuit.
Brahima : je ne sais pas trop..
Djelika : tout se passera bien, nous serons là pour la protéger.
Brahima : ok, mais je ne veux pas que ça dure trop longtemps. Déjà je n'arrive pas à encaisser ce qu'il t'a fait, je ne veux pas qu'elle se blesse. Si ça devient risqué, on arrête.
Djelika : promis. Merci. Ce n'est pas facile de faire emprisonner son propre père et je comprendrais ce que tu ressens.
Brahima : il mérite que ça. Parlons d'autres choses et ta journée ?
Djelika : bien ah tenis je t'ai..
Nous sommes restés causer toute la nuit.