Le combat de Djelika

quinze

Je me suis réveillée dans une pièce à moitié consciente. Je savais plus ce qui s'était passé. La douleur était tellement forte que j'ai cru être morte.

Djelika : Dje.. Djen !!

Djeneba : chut! Repose toi. Ne fait pas d'effort.

Ils parlaient autour de moi mais je comprenais absolument rien tout ce que je savais c'est qu'il s'agissait de moi est mon état.

Djelika : qu'est ce qui se passe? Où suis je?

Djeneba : à l'hôpital..

Djelika : mais pourquoi tu pleures ? Où est Brahima ? Y a t'il un problème ?

Djeneba : tu ne te souviens de rien? --docteur est ce grave?

Docteur : non vous enfaite pas d'ici quelques heures elle ira mieux..

Djeneba : merci.

Brahima s'approcha de mon lit. Il m'évite du regard, ce dernier était remplis de colère. C'était ma première fois de le voir dans ce état.

Djelika : tout iras bien!

Brahima : non malheureusement tout n'ira pas bien . Ces conneries doivent cesser immédiatement. -- Djeneba appelle ton avocat on vas porter plainte!!

Djelika : c'est ton père !

Brahima : cet homme n'est pas mon père !!

Après ses mots il sortit violemment de la chambre en claquant la porte.

Djelika : suis le et avant qu'il ne fasse l'irréparable..

Djeneba : d'accord. Toi repose toi.

J'avais l'impression que mon corps était là sans vie. Que mon âme s'en est allé et que rien ne sera plus comme avant. J'avais tout perdu , cet homme m'a tout arraché.

___Djeneba et Brahima

Djeneba : attend !!

Brahima : quoi??

Djeneba : où vas tu?

Brahima : affronter cet homme..

Djeneba : ce n'est pas la meilleure solution. Réfléchissons d'abord avant d'agir.

Brahima : quand je l'ai vue par terre ce matin j'aurais aimé prendre sa place. Elle a énormément souffert à cause de lui..

Djeneba : je sais ce que tu ressens et j'ai ressenti la même chose le premier jour que je l'ai vue. Son corps était remplis de cicatrice et j'ai aussi voulut réagir ainsi mais c'était pas le moment..

Brahima : mais..

Djeneba : prenons le temps de réfléchir et chercher des preuves avant qu'il ne les effaces. Menons notre enquête en secret sans qu'il le sache et tu verras on réussiras mais pour l'instant le plus important c'est sa santé. Viens allons auprès d'elle .

Brahima : t'as raison elle a besoin de nous..

Il était à côté de moi me tenant les bras, il ne disait rien mais se contentait tout simplement de me fixer . Mes yeux se fermaient petit à petit, le sommeil venait de m'emporter.

___ Au Domicile de Oumar.

Il était rentré et ne m'avait pas trouvé. Il a cherché dans chaque coins de la maison..

Oumar : où est donc passé cette idiote ? Donc elle n'a pas cuisiné ?

Il est redescendu voir ses femmes et aucunes d'elle ne savait où j'étais. Énervé il pris sa voiture et s'en vas.

___

La nuit j'arrivais à peine à manger. De toute façon l'appétit me manquait.

Brahima : tu devrais prendre des forces et d'ici quelques jours tu pourras sortir.

Djelika : sortir pour aller où ? Je ne veux plus retourner chez ce monstre regarde ce qu'il m'a fait.. il a complètement gâché mon corps pour ses désirs. Que vais je désormais devenir j'ai nul part où aller..

Brahima : t'en fais pas je te prendrai un appartement en attendant que tout sois régler..

Djelika : merci d'avoir été là et d'être encore là..

Brahima : au contraire je m'excuse de m'être aveuglé jusqu'à ce point. J'aurais dû t'aider dès la première fois qu'il a posé les mains sur toi..

Djelika : c'est du passé maintenant..

Nos regards se sont croisés et nous nous sommes mis à sourire..

Une joie qui sans doute resta éphémère.

Je vit la porte s'ouvrir et le Docteur avec Djeneba venait me parler. Leurs expressions du visage m'a tout de suite refroidit.

Djelika : y a t'il un problème ?

Djeneba : reste calme surtout ma belle et sache que quoi qu'il arrive nous serons là..

Brahima : que se passe t'il? Docteur y a t'il un problème ?

Docteur : eh bien suite au déchirement de l'utérus et des endommagement de celle ci j'ai le regret de vous informer que vous avez perdu votre enfant mais également..

Cette nouvelle fit vibrer tout mon corps je tenais plus assis.!!

Brahima : parlez voyons !!

Docteur : je crains également que vous ne pourriez plus concevoir d'enfants je suis désolé.

Les lèvres du docteur bougeaient certes mais j'arrivais pas à l'entendre. La nouvelle paralysa tout mon corps. Ma bouche est restée ouverte et mes yeux se sont figés.

À cause de ce mariage non seulement mon enfance à été bousillé mais je ne pourrais plus avoir d'enfant. Merci à mon père grâce à qui je suis aujourd'hui confronté à tous ses problèmes.

Mais là sa suffit , j'en pouvais plus, il est désormais temps pour moi de me lever et me battre pour que cette pratique de marier une fille à bas âge prenne fin . C'est du suicide et sa ne fais que ralentir leurs avenirs. Comment peut on être stupide au point de se mettre en tête que seul le foyer définit une femme ? .

___ Quelques jours après la nouvelle.

Brahima vînt me voir. Il me trouva dans le même état qu'avant. Je ne parlais plus ma voix s'en est allé, ma vie s'est éteinte et mon corps ne répond plus de rien.

Brahima : salut..

...

Brahima : répond s'il te plaît j'aime pas te voir dans cet état. Je ne dors plus et je sais plus quoi faire ..

...

Brahima : je suis conscient que tu vas mal mais tu ne dois pas baisser les bras .

Djelika : tu veux que je fasse quoi s'il te plaît? Dis moi quoi faire? Ne vois tu donc pas l'état dans laquelle ton père m'as mis?. Je ne peux plus concevoir d'enfants sais tu l'impact que cette nouvelle peut avoir sur une femme? Et si un jour je dois reconstruire ma vie par où pourrais je commencé ? J'ai plus aucune fondation, mon éducation s'est arrêtée, mon enfance s'est s'en est allé, mon avenir est bousillé..parle voyons!! toi qui peut tout arranger dis moi comment obtenir à nouveau tout sa? Comment faire revenir cette Djelika d'autres fois?

Il restait là à me fixer pendant que je lui criais dessus et lui déversait toute la haine que j'ai enfouis depuis le jour où ma vie à basculer. Pour le moment je n'ai pas envie de réfléchir à quoi que ce soit. Il y a rien à faire que de mourir..

Djelika : puis je être seule ?

Brahima : je ne serais pas loin..

Oui ce n'est pas de sa faute. Tout est de ma faute et la faute de cette société mal intentionné une vraie machine de cruauté. Ma haine s'agrandissait au fur et à mesure et ce chaque jour.

Alors que pensez vous de l'histoire ? Elle n'est pas encore finit. Continuer à suivre ?