XVIII L’aveuLes voisins suivirent le petit cercueil jusqu’au cimetière. Il n’y avait presque personne dans la maison qui ne fût attristé par la mort de Lydie ; on se rappelait, maintenant qu’elle n’était plus là, combien elle avait été douce, aimante, reconnaissante du moindre témoignage d’affection ; et chacun croyait l’avoir aimée bien que, en réalité, on n’eût guère fait attention à elle. Maurice aussi alla au cimetière avec M. Robert. Ils revinrent ensemble après la cérémonie sans échanger une parole. Maurice était morne et abattu et son maître ne voulait pas le distraire de ses réflexions qu’il jugeait devoir être sérieuses et salutaires. Il pensait que le mieux était de le laisser à sa conscience. Maurice avait vu Lydie sur son lit, tout entourée de fleurs blanches, et il y avait t