XVI La promenade dans les boisComme on approchait de la gare, on aperçut de loin une femme et un enfant qui couraient en faisant des signes. La grande b***e des garçons s’arrêta un instant pour les attendre ; celle des filles en fit autant pour ne pas devancer l’autre. Ils arrivèrent tout hors d’haleine. – C’est toi, Jean, dit M. Martel qui était en tête d’une des longues files, comme sa femme était en tête de l’autre ; pourquoi viens-tu si tard ? Un peu plus et nous étions partis. – Ce n’est pas la faute du petit, Monsieur, dit la mère parlant à voix basse ; j’ai voulu lui mettre une poche à son pantalon, et ça m’a pris plus de temps que je ne croyais. – Une poche à son pantalon ! vous auriez pu mieux choisir votre jour. – Non, Monsieur ; je suis sûre que vous trouverez que j’ai bien