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Il me lance, et je vole dans les airs à toute vitesse, ignorant pouvoir bouger si vite, et j’atterris durement sur le plan- cher à l’autre extrémité du ring. Je sens une autre côte se fêler, et tandis que ma tête heurte le métal, une autre bosse se forme sur mon front. Je me demande jusqu’à quel point mon corps peut subir une telle violence.
Je le sens venir vers moi de nouveau et cette fois, je suis trop sonnée pour bouger. Je suis étendue là, sur le plancher, face contre terre, luttant pour reprendre mon souffle. Il prend son temps. Il est évident qu’il va me tuer en m’attei- gnant. C’est le prélude au coup de grâce.
Je suis trop épuisée, faible et délirante pour faire quoi que ce soit d’autre que d’accepter mon sort. Je sens que je suis destinée à mourir. Ici, à cet endroit. À ce
