La nuit sans amourLe silence des nuits maléfiques et doucesPlanait dans les rideaux, les fleurs et les coussins.Les tapis étaient verts, les lampes étaient roussesJ’aurais pu te toucher en étendant la main. Je voyais près de moi les choses bien-aiméesQu’embellissaient le rythme inconnu de ton sang,L’ivoire, les flacons, le Bouddha, la fumée,Tous les dieux étaient là… Ton cœur était absent. Un masque d’étrangère était sur ton visage.Rien n’était familier dans mon appartement.Et dans tes yeux mi-clos je suivais le passageD’autres hommes plus beaux et d’endroits plus charmants. Et tu te tenais là, si proche et si lointaine !Ta mauvaise bonté consentait par momentsÀ me faire le don d’une parole vaine,À caresser des doigts mon front distraitement. Qui sait ! Sous le peignoir transparent, presqu