Représentation de LohengrinLa loge d’un théâtre est un abîme obscur.Tu ne la verras plus ! chantait l’orchestre immense.Et vers moi Lohengrin au bouclier d’azurAgitait en riant son épée et sa lance. Tu ne la verras plus ! chuchota doucementUne dame aux seins nus singulièrement vieille.Le cygne au loin glissait miraculeusement…Les diamants coulaient à fleur des peaux vermeilles… Tu roulais dans les sons, fleuve du désespoir !Je voyais ricaner des visages illustres.Dans la frise marchait un grand chat maigre et noir…Des clowns se balançaient dans les cristaux du lustre… Tu ne la verras plus ! chantaient les violons,D’Elsa, la blonde Elsa, c’est l’adieu qui s’éveille…Et la loge s’emplit d’un cortège très longDe personnages noirs à mine de corneilles. Et tous me saluaient avec respect, très ba