XIIILa lutte entre Fabulé et le n***e avait été assez longue pour laisser à la jeune fille tout le temps nécessaire d’assurer sa fuite. Cette lutte se termina par la mort de son adversaire, que Fabulé parvint à étrangler. Ce second crime, dont il venait de charger sa conscience, déjà si pesamment chargée, lui était nécessaire. Le point principal était qu’il ne restât personne qui pût aller démentir l’accusation portée contre Macandal, accusation dont lui, Fabulé, devait recueillir tous les fruits. Le chef marron songea ensuite à faire disparaître les corps de ses deux victimes ; il traîna le cadavre du n***e, ainsi que celui de Lucinde, jusqu’aux bords du précipice et les y fit rouler l’un après l’autre. Cette manière d’inhumation accomplie, Fabulé reprit le chemin de son camp pour y fa