— Que comptez-vous faire alors ? — Dire à sir Percival toute la vérité, afin qu’il me délivre, s’il le désire, mais non parce que je le lui aurais demandé. — Qu’entendez-vous par toute la vérité, chérie ? Il suffira de dire – sir Percival me l’a affirmé lui-même – que vos fiançailles vont à rencontre de vos désirs. — Comment pourrais-je dire une chose pareille, alors qu’elles furent consacrées par mon père avec mon assentiment ? J’aurais tenu ma promesse… – non avec joie peut-être… mais enfin je l’aurais tenue… – si un autre sentiment n’avait pas grandi dans mon cœur, Marian ! — Laura ! m’écriai-je vivement, vous n’allez pas vous abaisser jusqu’à lui faire un tel aveu, n’est-ce pas ? — Je m’abaisserais encore bien plus, si j’acquérais ma liberté au prix d’une dissimulation. — Mais il