Le lendemain étant un samedi, je pris un aller et retour pour Limmeridge. Le temps était splendide : vent d’ouest et soleil éclatant. Comme je souffrais à nouveau, depuis quelques jours, d’un v*****t mal de tête – dont mon médecin, depuis plus de deux ans, m’avait si souvent dit de prendre garde –, je profitai de l’occasion pour faire un peu de marche. J’allai prendre le train au terminus, à Euston Square. Soudain, je vis un monsieur s’avancer vers moi et s’apprêtant à m’adresser la parole. C’était Mr Walter Hartright. S’il ne m’avait pas salué le premier, je ne l’aurais certainement pas reconnu, tant il avait changé. Son visage était extrêmement pâle, son expression hagarde, et ses mouvements dénotaient une nervosité maladive. Ses habits, d’une parfaite élégance lors de notre première re