XXXV Le plan de Rube. Rube conserva plusieurs minutes son attitude méditative sans prononcer une parole ou faire le plus léger mouvement. Enfin il poussa un sifflement joyeux. — Eh ! qu’y a-t-il, vieux garçon ? demanda Garey qui comprenait le signal et savait que le sifflement annonçait quelque découverte. — Quelle est la longueur de ton lazo, Bill ? se contenta de répondre Rube. — Vingt yards... bonne mesure, répliqua Garey. — Et le tien, jeune homme ? — A peu près la même longueur... peut-être un yard ou deux de plus, dis-je ? — Bien, s’écria le questionneur d’un air satisfait. Ah ! nous allons rire de nos adversaires. — Hourra pour toi, Rube ! As-tu un plan ?... — Oh ! oui, j’en ai un. — Apprends-le-nous donc, camarade, dit Garey en voyant que le vieux trappeur était redevenu