IQuelques secondes à peine avant l’explosion de la Britannia, Simon Barigoule, ayant perdu tout espoir de secours, s’était élancé sur les bastingages de ce navire dont les entrailles étaient en feu, dont les parties latérales faisaient entendre d’horribles craquements, dont le pont supérieur était déjà brûlant au pied ; et de là, il s’était précipité à la mer, avec son précieux fardeau.
Nos héros étaient encore plongés dans l’eau à une assez grande profondeur, lorsque le volcan déchira ses flancs.
Cette circonstance les sauva. Les parois inférieures du bâtiment repoussèrent violemment toutes les couches d’eau environnantes. Robert-Robert et Barigoule furent naturellement portés à une assez grande distance, et ce fut heureusement dans la direction de la frégate française.
Le frais de la
