Chapitre 71

1330 Words
Les gars me tirent de là et doivent à moitié me porter, mes jambes ne me tiennent plus, je ne me souviens pas du trajet jusqu’au bunkers, les gars ont jeté deux trois trucs dans le coffre et on a déguerpi. Je ne me souviens pas non plus d’être arrivé a la plage, ni même de m’être arrêté de pleurer. Je me souviens seulement du silence, des mecs qui reniflaient et de John qui parlait de vengeance entre deux sanglots. Mon cœur me faisait tellement mal, mes remords, pourquoi je ne l’avais pas cru pourquoi je n’avais pas senti sa détresse. Pourtant je connaissais se gros enfoirés et Sav... Elle m’a fait promettre que quoi qu’il arrive, quoi qu’ils disent elle m’aimait…. p****n je savais qu’elle m’aimait, depuis le premier jour de mon retour a blackmoon son regard ne m’avais pas trompé, je n’en avais jamais douté, jusqu’à …. Je me frappé la tête avec mes poings. p****n quel c*n, je suis un c*n, un gros c*n bordel, c’est moi qui aurais dû crever…. Son parfum me frappe sitôt passer la porte de la cabane, mon cœur se sert il est rongé par la bile, je pars m’enfermer dans ma chambre, je m’effondre. Je revois son corps ensanglanté pendu, tous ses derniers mois défilent dans ma tête, notre dernière conversation sur le toit … je ne retiens plus mes larmes. (Flash back) Je cours trouver Savannah dans sa chambre, elle n’y est pas. L’image d’elle sur le toit avec William me frappe de plein fouet, p****n elle n’aurait jamais fait ça bordel, on est tous avec une épais Damoclès sur la tête et elle, elle prend du bon temps… elle nous a tourné le dos ? C’est plus fort que moi je péte tous dans sa chambre, j’écrase ses écouteurs, je ne trouve pas ses téléphones, je trouve un couteau et déchire sa couverture, bordel qu’est-ce qui me prend… j’ai la haine comme jamais au par avant. Je renverse son lit, une photo de deux gosses tombe au sol. Je m’assoie et la regarde, bordel c’est quoi ça encore, c’est qui ? je pense reconnaître Savannah, l’autre a côté lui ressemble mais a les yeux vert. Qu’est ce qui se passe ici ? Je reprends mon souffle et le contrôle de moi-même, mais des larmes coulent le long de mes joues. Je ne sais pas se qui me prend, je suis vraiment fou d’elle, c’est pas possible, c’est pas possible… j’essuie mes yeux et me dirige vers le toit. Elle y est comme si elle m’attendait. Je reste dans l’entre bâillement de la porte. « Dis-moi que ce n’est pas vrai, dis-moi que t’a pas fait ça… Elle pleure « Bébé dis-moi que William a menti, Je le dis a demi voix, en étouffent mes pleurs et elle me répond de la même manière. « Il a menti. Elle ne me regarde pas, elle fixe le ciel droit devant elle, je l’entends renifler. Je me mets a crier « p****n comment t’a pu me faire ça ! T’es ma femme bordel ! Ma femme, dis-je a bout de souffle, ça veux rien dire pour toi…. « Kyle je.. « Vous vous êtes bien foutu de ma gueule tous… c’était quoi le projet me soutirer des infos manquantes ? rassembler les hommes résistant aux volontés de la formidable Savannah ?! Pourquoi, pourquoi tu m’as fait ça ! Je t’aime ! Ça ne voulait rien dire ? Depuis quand ça dure tous les deux ? Quand je te baisais et que tu joué la parfaite petite femme il te baisait aussi ? Parle p****n !! Rien pas un son ne sort de sa bouche, elle pleure de toutes ses forces et n’ose même pas me regarder. Je secoue la tête et m’essuies le visage, je la laisse derrière moi avec mon alliance au sol, je ferme la porte récupère mon sac sans demander mon reste a Jasper et me casse. Je conduis jusqu’à Delta, il est tard et les mecs ne sont pas là. Je vais boire une bière dans la salle et tombe sur Noémi, je lui fais comprendre que je suis intéressé et l’accompagne jusqu’à sa chambre, je commence à lui embrasser la nuque et les seins, la déshabille sans tendresse ni émotions, j’enlève mon tee shirt et m’allonge sur elle, p****n je suis moue… j’ai toujours la rage et dans le fond même mon pote est d’accord, ce n’est pas Noémie que je désire mais elle…je m’assoie sur le bord du lit, je prend mon visage entre mes mains, bordel je fais que chialer… j’attrape ma bouteille laissé sur sa table de nuit avant de sortir sans rien dire. Je décide de prendre mes affaires, enfourche ma moto, je tire un trait sur tout ça. Jasper peut bien flinguer tout le monde je n’en ai plus rien à battre. (Retour au présent) Savannah est morte, elle est morte p****n, mon cœur se brise. Sa fais deux mois maintenant, Ben a pris les choses en mains et a rapatrier, je ne sais comment, la majeure partie du matos ici. Je le suis comme un robot, en mode pilote automatique, la brûlure est toujours présente, je n’apprendrais jamais a vivre avec. Tous les jours je regarde la mer, je n’ai qu’elle dans le cœur, dans les yeux, dans la tête, ni la bouteille de whisky, ni les filles, ni même la sœur de Ben n’arrive a me faire oublier son parfum. Je vois Savannah partout, j’espère encore la voir apparaître comme si je me réveiller d’un cauchemar. Mon orgueil et mon égaux avait tué ma femme, comment pouvais-je encore respirer ? Noémie savait qu’elle n’était pas la seul mais elle faisait de son mieux. Je ne lui accordais aucune attention en journée, même si parfois elle demandait, je ne lui donné aucune marque d’affection et refusé tout contact avec ses lèvres, avec toutes enfaite. Elle acceptait que je vienne lui rendre visite de temps en temps, quand je n'avais pas envie d’aller dans un bar ou que le serveur l’appelait parce que je n'étais pas en état. Elle faisait au mieux, je savais qu’elle voulait prendre sa place mais c’était impossible. Elle n’était pas venue à la cabane, je ne voulais pas d’un souvenir d’une autre femme que Savannah ici. Je ne voulais pas qu’elle disparaisse de mon esprit, pas tout le temps, seulement quand la douleur était trop dure. Elle était dans un petit village un peu plus loin… Je pleure toujours en regardant le couché de soleil, quand tout sera fini, j’irais la rejoindre… je fais défiler les photos sur mon téléphone, je n’ai pas eu le courage de les effacer non plus, je ne veux pas. Je me mets a pleurer et fixe mon doigt, j’ai tué l’amour de ma vie…. On part au bunker pour récupérer les dernières affaires, je vide la chambre de sav. C’est trop dure p****n, je garde ses affaires avec moi, je n’ai pas la force de les jeter. Je me retrouve assis par terre a renifler notre couverture, je cache ma tête dedans et pleur sans retenue. « hé mec, p****n. Ne fais pas ça tout seul mon vieux… « Ben je n’y arrive pas c’est trop dur… « Je sais, t’étais la pour moi quand j’ai cru que clair et Anna… «On va les retrouver vieux ! « Comment ? on connaît pas se Elliott et la seule personne qui pouvait nous aider ne répond plus depuis…… Je lui fais confiance, si elle dit les avoir mis en sécurité je la crois. Je lui dois au moins ça. Il se met a pleurer aussi. « Allé viens laisse-moi t’aider à faire ça ok ? Il prend un carton dans l’armoire et y range ses affaires. « Merci mon pote. On retourne le lendemain à la plage. La porte est ouverte, on sort nos flingue et John resté a la voiture rallume le contact « p****n b***e de connards vous êtes là!
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