CHAPITRE IX - Deux ateliers

2455 Words

CHAPITRE IX Deux ateliers À huit heures du matin, le lendemain, Gaston et Sainte, après avoir paru comme d’habitude au lever de la duchesse douairière, revêtirent, l’un le bourgeron de l’ouvrier, l’autre la robe d’indienne et le petit bonnet de la grisette. En les voyant déboucher par l’escalier de l’aile droite, Jean-Marie Biot, au lieu de tirer le cordon, quitta sa loge et vint, le bonnet à la main, leur ouvrir la porte de l’hôtel. Gaston était pâle et abattu. – Biot, en le saluant avec respect, jeta sur lui un regard de tendre inquiétude. Biot, lui aussi, était pâle. Il y avait une expression de chagrin sur son honnête et simple visage. C’était ce matin même qu’il avait trouvé mademoiselle de Maillepré évanouie à la porte du jardin… Le frère et la sœur franchirent le seuil de l’hô

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