chapitre 3

1932 Words
#### Jennifer### Quelle grosse fatigue ! Enfin, je suis à l'aéroport international d'El Dorado à Bogota. Je fais sortir l'adresse de mon père sans oublier sa photo. Avant mon vol, grand-mère me l'a donné. Je suis toute stressée, je ne connais personne ici. Un jeune homme plus âgé que moi me bouscule. Jennifer : Ehh mais vous pouvez faire attention là ! Jeune homme : Lo siento mucho senorita. ( Je suis vraiment désolé mademoiselle). Ce jeune homme est vraiment beau et élégant. Une voiture BMW vient se garer, le chauffe vient l'aider avec ses bagages. Il s'approche de moi et tend la main. Jeune homme : Mi nombre es Santiago Martìnez y tu ? ( Je me nomme Santiago Martinez et vous ). Euh je rêve ou ce type est entrain de me demander mon identité. Il me sourit, je lui serre la main en hésitant. Dois je lui parler en français ou l'espagnol ? Bon, essayons l'espagnol. Ça ne coûte rien. Jennifer : Jennifer Pérez ! Jeune homme : Anda, te dejo en casa ! ( Monte je te dépose chez toi ). Je ne le connais pas ce type, en plus s'il est un type louche. En Colombie rien n'est impossible, mais pourquoi me fixe t'il ? Je ne peux pas quand même le refuser, je n'aurai qu'à prévenir Mauricio que je suis en route. Je mets du temps avant de monter dans sa voiture, il me rejoint. Je ne me sens pas à l'aise, j'ai la trouille, imaginer ne serait ce qu'un instant que je suis entrain d'être kidnappée me donne des vertiges. Chauffeur : ¿ Dónde puedo dejarla senorita ? ( Je vous dépose où mademoiselle ). Jennifer : Euhhh .... Je fais sortir l'adresse de mon soit disant père et je la lui donne. Durant le trajet Santiago et moi avions fait connaissance, apparemment il connaît très bien mon père. Je profite pour en savoir plus, Santiago est le gils du député etc... À peine arrivée, on m'invite déjà à une soirée. Qui suis je pour refuser cette invitation ? Après tout, nos familles se connaissent, que gagnera t'il en me faisant du mal ? En plus je sais me défendre. J'accepte son invitation, il organise cette soirée uniquement pour les jeunes et ça sera bénéfique pour moi vue que je suis nouvelle, je me ferai des amies pendant mon séjour. Nous sommes arrivés à l'adresse indiquée , il m'aide avec les bagages. Je sonne à la porte, la femme met du temps avant de m'accueillir. Santiago me fait son au-revoir. La femme m'accueille dans son salon, elle m'apporte du jus d'orange. Elle n'a pas l'air d'apprécier ma présence mais je ne la calcule pas non plus. Je ne suis pas ici pour tisser des relations avec qui que ce soit, dès que j'aurai une conversation sérieuse avec mon père, je retourne directe au pays et je reprends le cours normal de ma vie. Elle disparaît pendant quelques minutes me laissant seule dans le salon, j'imagine qu'elle prévient mon père de mon arrivée. ####### Camillo Rodriguez######### Je suis dans mon bureau avec une p**e, j'écarte son string à l'aide d'un doigt, je pénètre sa chatte avec deux de mes doigts et lui fait des mouvements, elle se met à mouiller mais aussi en gémissant. Cette s****e n'a qu'une envie c'est que je la défonce, au moment où je m'apprête à la pénétrer, Carlos entre dans mon bureau sans frapper. Rodriguez : Qué más ? ( Quoi encore ) Camillo : Je dois te parler ; dit il avec une voix ferme. Rodriguez : Estoy ocupado ! ( Je suis occupé ). Jessica et deux autres de mes hommes font leur apparition, aucun d'entre eux ne semblent rigoler. Je prends la robe de cette fille et la lui jette en pleine figure. Rodriguez : Rhabille toi ! Andrea : Mais ... On vient de commencer ... Je lui jette une liasse de billets. Rodriguez : Ne me fais pas perdre mon temps Laura. Andrea ( en enfilant sa robe ) : Je ne m'appelle pas Laura. Rodriguez : D'accord, Joanna ? Andrea : Non, et pourtant je me suis présentée avant qu'on entame cette saloperie ! Je souris nerveusement et je me rapproche d'elle. Rodriguez : Alors comment tu t'appelles ? Andrea : Je m'appelle Andrea. Je souris encore avant de changer de mine. Rodriguez : Alors Andrea, tu vas prendre cet argent et dégager d'ici avant que je perds mes pédales. Prise de panique, elle se dépêche de récupérer la liasse de billets et se précipite vers la sortie. Je prête mon attention aux autres. Rodriguez : Le eschucho ( Je vous écoute ). Jessica : Tu pourrais au moins porter un truc. Rodriguez : Quoi, ça te fait si peur que ça ? Jessica : Dans tes rêves, c'est vilain à voir . J'enfile rapidement un pantalon. Carlos : Diego est gravement blessé. Cette nouvelle m'abbats. Diego, c'est mon meilleur ami, mon confident. Nous sommes comme des frères jumeaux. Rodriguez : Que s'est il passé ? ; demandai je tout inquiet . Carlos : Nous avons eu un souci au niveau de la livraison de la marchandise, le cartel du Sud nous a attaqué en cours de route. Nous avons perdu deux de nos hommes. Rodriguez : Et de leur côté, vous en avez buté combien ? Carlos : Dix ou plus je pense. Jessica : Nous avons été vendu, et tu ne le croiras pas. C'est ce merde de député, il nous a balancé. Rodriguez : Et Diego ? Où est il ? Carlos : Dans le laboratoire, le médecin s'en occupe. Nous avons perdu le quart de la marchandise en cours de chemin. Je suis dans tous les états. Je renversé tout sur mon bureau. Rodriguez : On ne joue pas avec le sanguinaire. Jessica : Son fils organise une soirée à Bogota, il vient de rentrer de son voyage. C'est la cible parfaite pour donner une leçon à ce fils de p**e. Rodriguez : Tu as raison, je vais les montrer qu'on ne fourre pas son nez dans mes affaires. Je sors à toute vitesse, je me rend au Laboratoire, Une fois pièce isolée du villa. Le docteur avait déjà réussi à extraire la balle de sa poitrine mais il saigne toujours. Docteur Esteban : Il perd beaucoup de sang. Si nous ne faisons rien, il succombera. Je suis hors de contrôle, je fais sortir mon arme et la lui pointe. Rodriguez : Magne toi à stopper cette hémorragie, si Diego meurt je creuse ta tombe en même temps. Il est paniqué. Diego est allongé, je vais vers lui. Rodriguez : Frérot tu dois te battre, on a pas encore fini notre taf. Ils doivent payer pour ça. ######### Jennifer ########## Mon père est rentré du service, ses enfants sont là maintenant. De toute la journée, sa femme ne m'a adressé aucun mot. Elle s'est chargée de me montrer ma chambre et rien de plus. Je viens d'apprendre que mon père est dans l'armée, nous sommes à tables. Mon père fait tout pour que je me sente à l'aise . Ses enfants ont l'air d'être adorables, mais sa femme est froide avec moi. Sandra : Alors comme ça, tu es notre soeur ? Tu es très belle, j'aurai aimé avoir un sourire radieux comme toi et un joli visage comme le tien. Je souris face à ces mots, elle est très adorable. Jennifer : Merci c'est gentille, toi aussi tu es belle et je suis contente d'être ta grand sœur. Alexandre : Ça te dis de m'accompagner demain au super marché, il me faut une paire de chaussures toutes neuves. Jennifer : Euh.. si ta maman est d'accord alors je ne vois aucun inconvénient. Mauricio a l'air heureux de nous voir discuter. Sandra : Maman s'il te plaît dis oui, moi aussi j'ai envie d'aller manger une glace avec notre soeur Jenny. Marcela : Jennifer est nouvelle, elle ne connait pas la ville. Elle ne peut pas vous accompagner. Mauricio : Si c'est ça qui te préoccupe alors je me chargerai de la trouver une personne qui l'a guidera demain. Marcela : D'accord, c'est comme tu veux ! Elle s'essuie la bouche et se lève tout sèchement et monte dans sa chambre. ###### Camillo Rodriguez###### Diego s'en est très bien sorti. Il récupère, j'ai convoqué une réunion entre Carlos et Jessica. Rodriguez : Demain, à l'aube nous allons à Bogota. Nous allons faire irruption à cette soirée. Carlos : Et le fils du député, qu'allons nous faire de lui ? Rodriguez : Je m'en occupe. Dis je en souriant diaboliquement. ###### Jennifer####### Je m'apprête à me coucher quand j'entends une personne qui pénètre la chambre sans taper. Je me retourne et je me retrouve nez à nez avec la femme de mon père. Elle a le visage serré. Jennifer : Ah c'est vous ? J'ai... Elle me coupe la phrase en me prenant le poignet, elle la serre fermement et je ressens une atroce douleur à ce niveau. Marcela : Écoute moi très bien, tu vas plier tes bagages et dégager d'ici. Je veux que tu retournes dans votre jungle. Jennifer : l'Afrique n'est pas une jungle. Pourquoi devrais-je faire ça ? Je ne suis là ici pour vous. Marcela : Arrête de te prendre pour une fille maligne, tu penses vraiment trouver ta place ici ? Toi qui a deux couleurs de peau dans un seul corps ? Tu penses que t'es exceptionnelle ? Cette beauté qui te fais rêver n'est rien. Tu n'es pas la bienvenue dans cette maison, tu ne réussiras jamais à avoir une place dans cette maison. Jennifer : Lâchez moi ! Vous me faites mal ! Je me détache de son emprise, je regarde mon poignet qui est tout rouge. Elle sourit face à cela. Jennifer : Je ne bougerai d'ici que quand j'aurai eu ce que je veux. Je m'en fiche de vos menaces, vous ne me faites pas peur ! Que vous le voulez ou pas, je suis l'enfant de votre mari. Je suis le fruit de son véritable amour. Elle se met à rigoler, je me rends compte de la personne malade qu'elle est. Marcela : Véritable amour ? Il a abandonné ta mère et toi pour moi. Jennifer : Non c'est faux. J'ignore la raison mais je ne crois pas à un mot de ce que vous dites. Je ne peux pas accepter ça, mon père n'a pas pu nous abandonner dans cette misère pour fonder une famille quand même. Marcela : Si c'est la vérité, je te préviens une dernière fois. Si tu ne veux pas vivre l'enfer ici, disparais le plus vite possible. Elle se dirige vers la porte, je la retiens par la main. Je n'ai qu'une envie c'est de lui donner une claque mais ça sera très mal déplacée de ma part. Je n'ai pas été éduquée ainsi. Alors je la souris et lui fais une bise avant de chuchoter dans son oreille. Jennifer : Tu ne sais pas non plus qui je suis en réalité par contre moi, j'ai déjà une version de ta personne. J'aimerais vraiment savoir de quoi est capable la meilleure épouse du monde. Et pour finir, je vais lui ouvrir la porte et je lui souhaite une bonne nuit accompagné d'un sourire. Elle me regarde méchamment un instant puis disparais de la chambre. Je la referme aussitôt, j'ai très mal. J'ai essayé de me montrer insensible face à ces mots mais je vous jure que ça m'a touché, ça me fait vraiment mal.
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