###### Jennifer#####
Je me sens si mal, sans savoir je me mets à verser des larmes. Je prends la
photo de ma mère avec moi et mémé et je la serre fort. Je déteste encore plus
mon père car pour moi il est 'e seul responsable de tout ceci.
Je ferai mieux de rentrer chez moi, toutes ces réponses que je cherche, je
crois que ça ne vaut plus la peine. Après tout, ce type m'a abandonné, à cause de lui ma mère et moi avions vécu l'enfer. Il ne mérite pas que je l'appelle papa, Marcela a raison, je n'ai pas ma place ici.
Je me lève, je fais sortir ma valise, je ne tarde pas à ranger mes affaires. Dès demain, je rentre chez moi, j'oublie tout !
J'entends une personne qui frappe à la porte, c'est Mauricio. Il allume la lumière de ma chambre.
Mauricio : Je peux ?
Il n'a pas encore remarqué que je fais ma valise, je me précipite pour essuyer mes larmes.
Jennifer : Tu y es déjà.
Il s'approche de moi, il a remarqué ma valise et mes larmes.
Mauricio : Que fais tu ? Qu'est ce qui s'est passé ?
Jennifer : Je retourne dans ma jungle comme ta femme me l'a demandé.
Il n'en revient pas.
Mauricio : Quoi, Marcela t'a demandé de rentrer en Afrique ?
Jennifer : Elle m'a dit que je n'ai pas ma place ici et elle a raison. Dès demain je prendrai le 1er vol pour l'Afrique, tu es si heureux avec ta famille, je ne voudrai pas gâcher cette harmonie.
Mauricio : Mais que racontes tu ? Tu fais partie de la famille.
Il soupire bruyamment. Il aperçoit la photo sur mon lit. Il la fixe un instant.
Mauricio : Je vais parler à Marcela.
Jennifer : C'est trop tard, j'ai déjà pris ma décision. Je retourne chez moi, je coupe les ponts avec toi.
Mauricio : Arrête de te comporter comme une gamine, tu es ma fille.
Je crois que je pète les plombs en entendant cette phrase.
Jennifer : Vraiment ? Une fille que tu as abandonné dans la misère ? De quel
droit te permets tu de m'appeler ta fille ? Ma mère est morte par ta faute. Chaque nuit, elle ne faisait que pleurer et pleurer jusqu'à son dernier souffle, elle espérait chaque fois de te revoir. Et moi ? À l'école j'étais la risée, j'étais la petite bâtarde. Tu n'es pas mon père, dans ma vie, il n'y a
pas cette place pour toi.
Je lui ai dit toutes ces paroles sans me soucier de lui. Il est dévasté, il ne peut rien dire. Mais je sentais le regret et la tristesse sur son visage. Mais je ne veux qu'une chose, qu'il ressente la douleur et la haine qui sont en moi.
Jennifer : Je n'ai même pas envie de de fonder une famille, j'ai peur de vivre la même histoire que ma mère. Les hommes, je les déteste maintenant.
Il ne bronche toujours pas, la tête baissée, je peux ressentir son dessaroi en moi. Il s'assoit sur le lit, les mains soutenant sa tête.
Mauricio : Je regrette tellement mon passé, je te demande de me pardonner.
Laisse moi rattraper tout ce temps qu'on a perdu, laisse moi une chance d'être un père parfait pour toi.
Jennifer : Et toutes ces lettres que je t'écrivais à mon tendre enfance, je les écrivais avec plein d'amour et d'espoir que tu me répondras mais jamais je
n'ai reçu aucune réponse de ta part.
Il est abasourdie par les propos.
Mauricio : Je n'ai jamais reçu une lettre venant de toi.
J'ouvre grandement les yeux, je suis choquée.
Mauricio : Des milliers de lettres, j'en ai écrite mais j'ignore ce qui s'est passé par la suite. Écoute ma chérie, ne t'en va pas, je vais tenir une discussion avec Marcela.
###### Camillo Rodriguez#######
Je passe voir mon aminche Diego. Il est bandé à la poitrine, en me voyant il se met à rigoler.
Diego : Je t'ai fait une sacrée blague, que croyais tu ? Que j'allais te laisser seul avec ces racailles qui veulent ta peau coûte que coûte ? Mais non sanguinario, on est ensemble jusqu'au cou.
Je suis très émerveillé de le voir, l'entendre parler me rend plus heureux.
Je m'assieds près de lui, je le tapote.
Camillo Rodriguez : Qué pasó ? ¿Quien te hizo esto ? ( Que s'est il passé ? Qui t'ont fait ça ? )
Diego : El cartel del sur, ( le cartel du sud ). Le député a choisi son camp, il essaie de nous balancer à la FBI.
Je bourdonne en riant. Ce s******d pense qu'il va se tirer aussi facilement
que ça. Qui l'aurait cru, il occupe ce poste grâce à moi, c'était un des nôtres. Demain j'irai lui faire une petite visite surprise avant de faire exploser cette soirée.
Diego : Je me suis trouvé une bonne biche, je compte faire d'elle ma femme.
Elle sera de la familia.
Rodriguez : Hum, tu ne changeras pas.
Diego : Et mais te moque pas ! Moi au moins je passe pas mes soirées à me
soulager avec des petites, t'es le plus grand fan de la pornographie, ne l'oublie pas.
On se mette tous les deux à rigoler. Il n'y a qu'avec mon poto Diego que j'oublie mon côté satanique, on rigole mais nous deux nous formons un duo mortel. Je me rappelle qu'ensemble, nous avons éliminés plus d'un cartel. À cette époque, on en voulait au monde entier, Diego et moi sommes orphelins, nous sommes nés dans cette merde de vie, nous avons grandi dans ce monde, il est impossible pour nous de changer de vie.
Diego au moins a le cœur pour aimer, moi je ne crois pas en l'amour, j'ai vu ma mère trahir mon père. C'est à cause d'elle si mon père s'est fait criblé de balles. Je ne l'oublierai jamais, pour moi toutes les femmes sont des salopes mais bien évidemment ma nourrice et ma petite sœur adorée sont hors paires.
Diego rêve un jour de fonder une famille et avoir une vie normale mais moi, l'amour et le mariage ne m'intéressent pas.
Diego : Eh mec, je crois que tu devrais à un moment donner penser à te marier.
Je fronce les sourcils et je soupire bruyamment.
Diego : C'est sérieux mec ! Trouve toi, une bonne femme. La fille qui sera de
la familia. Penses-y !
Rodriguez : Toi, je te souhaite d'être heureux avec ta biche mais préviens là
que si jamais elle te fait du mal, je le chargerai personnellement d'elle.
Il se met à rire.
Diego : En fait c'est Laura.
Rodriguez : Ahah, vous assumez maintenant votre relation. J'ai toujours su que c'était pas une histoire de sexe qui vous relie. En tout cas félicitations.
Diego : Tu sais, Jessica est folle amoureuse de toi. Tu ne penses pas...
Rodriguez : Non.. je ne l'aime pas. Je n'ai pas de coeur pour aimer. Je te souhaite d'être heureux !
Je ne veux pas qu'on le parle d'amour ou de mariage. J'aime bien la vie de solitaire.
Laura c'est une des filles du cartel, depuis un moment j'ai remarqué qu'ils
fleurtent ensembles mais ils n'ont pas voulu assumer ça.
Nous nous mettons en route à l'aube pour Bogóta, j'ai décidé de passer rendre
visite à mon vieil ami le député, je dois lui donner une bonne leçon avant de lui prendre son enfant pour toujours.
Je suis sans pitié, et quand je décide d'agir en conséquence personne ne peut
m'arrêter. J'ai emmené avec moi Carlos et deux autres hommes, cela me suffit
pour m'emparer de la ville toute entière si je le veux mais ce n'est pas ça mon
objectif. Après ça, je me chargerai personnellement de ce fameux Mauricio
Perez, lui, c'est mon plus grand ennemi. De la façon qu'il chercher à en finir avec moi, c'est de cette même façon que j'ai envie de lui exploser sa tête ainsi que sa p****n de famille mais qui sont les membres de sa fille, je ne le sais pas mais je trouverai bien cette réponse et en ce moment là, je n'hésiterai pas une seule seconde à faire sauter cette p****n de famille en l'air.