V-3

2137 Words

– Et puis, il faudrait d’abord avoir de l’amitié pour quelqu’un, reprit-elle, les joues roses. La lingère fut très étonnée. Elle finit par rire, et elle l’embrassa une seconde fois, en disant : – Mais, ma chérie, quand on se rencontre et qu’on se plaît ! Êtes-vous drôle ! On ne vous forcera pas... Voyons, voulez-vous que dimanche Baugé nous conduise quelque part à la campagne ? Il amènera un de ses amis. – Non, répéta Denise avec une douceur entêtée. Alors, Pauline n’insista plus. Chacune était maîtresse d’agir à son goût. Ce qu’elle en avait dit, c’était par bonté de cœur, car elle éprouvait un véritable chagrin de voir si malheureuse une camarade. Et, comme minuit allait sonner, elle se leva pour partir. Mais, auparavant, elle força Denise à accepter les six francs qui lui manquaient

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