– Et Pépé ? demanda-t-il. L’enfant était le grand souci de Denise. Elle n’osait le remettre chez Mme Gras et ne pouvait pourtant le laisser seul dans sa chambre, enfermé du matin au soir. – C’est bon, je le garderai, reprit le vieux. Il est bien dans ma boutique, ce petit... Nous ferons la cuisine ensemble. Et, comme elle refusait, craignant de le gêner : – Tonnerre de Dieu ! vous vous méfiez de moi... Je ne le mangerai pas, votre enfant ! Denise fut plus heureuse chez Robineau. Il la payait peu, soixante francs par mois, et nourrie seulement, sans intérêt sur la vente, comme dans les vieilles maisons. Mais elle était traitée avec beaucoup de douceur, surtout par Mme Robineau, toujours souriante à son comptoir. Lui, nerveux, tourmenté, avait parfois des brusqueries. Au bout d’un mois,