II-3

2001 Words

Moserwald ne dissimulait plus ses projets ; il avait trop besoin de se vanter de son habileté et de sa libéralité pour être prudent. Ma jalousie essaya de se calmer. Que pouvais-je craindre d’un concurrent si vain et si vulgaire ? N’était-ce pas faire injure à une femme exquise comme l’était Alida que de redouter pour elle les séductions d’un Moserwald ? J’allais le questionner davantage quand Obernay vint manger à la hâte et avec préoccupation un reste de volaille ; après quoi, il regarda sa montre et nous dit qu’il était temps de monter chez ces dames pour voir partir les fusées. — Il paraît, dit-il à Moserwald, que vous êtes invité à prendre le thé là-haut en remerciement des bonnes nouvelles que vous avez données, ce dont, pour ma part, je vous sais gré ; mais permettez-moi une quest

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