En examinant le traité, je reconnus tout de suite que mon oncle n’avait en rien exagéré son importance ; sans entrer dans les détails, je puis bien dire qu’il définissait le rôle de la Grande-Bretagne envers la Triple Alliance et qu’il esquissait la politique que ce pays aurait à suivre dans le cas où la flotte française viendrait à prendre une supériorité notoire sur la flotte italienne dans la Méditerranée. Les questions visées étaient d’ordre purement naval. Au bas, figuraient les paraphes des hauts fonctionnaires chargés de signer la convention. Après un rapide coup d’œil, sans tarder, je me mis à ma tâche d’expéditionnaire. C’était un document étendu, écrit en français, et comprenant vingt-six articles distincts. J’allais aussi vite que je pouvais ; mais à neuf heures je n’avais enc