Ils venaient de faire ensemble un petit voyage d’agrément pendant lequel Isidore avait pris le nom et les attributions du mari, lorsque Mme Saugeon leur écrivit qu’elle les attendait tous deux en son château d’A…, où M. Guillaume devait se rendre, et où se faisaient, sous la direction de César Briquet, de splendides préparatifs. Ils s’y rendirent, chacun de son côté. Isidore ne se retrouva pas sans plaisir en présence de l’ex-carrossier ; mais Elina n’était pas depuis huit jours au château qu’elle s’ennuyait à périr, et déclarait qu’il lui était impossible de vivre sous le même toit que M. Guillaume, qui, en effet, ne faisait aucune attention à elle et qui n’avait pas l’air de se douter qu’elle existât. Elle abrégea donc beaucoup le séjour qu’elle comptait faire auprès de sa mère, et, pour