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La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie

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Une unité du Septième de Cavalerie est en mission au-dessus de l'Afghanistan lorsque leur appareil est touché par quelque chose. Les soldats parviennent à s'échapper de l'avion mutilé, mais lorsque les treize hommes et femmes touchent le sol, ils ne sont pas en Afghanistan. Non seulement ils sont à six mille cinq cents kilomètres de leur objectif initial mais il se trouve qu'ils ont remonté le temps de deux mille ans dans le passé où des forces primitives s'affrontent avec des glaives et des arcs. La section est jetée dans une bataille dans laquelle il leur faut vite choisir un camp ou mourir. Ils sont précipités dans un tumulte d'événements si puissants que leur courage, leur ingéniosité et leurs armes sont soumis à l'extrême limite de leur résistance et de leur force.

PUBLISHER: TEKTIME

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Chapitre Un-1
Chapitre Un L’adjudant James Alexander se tenait à l’arrière du C-130, se balançant aux mouvements de l’avion. Il observait ses douze soldats et se demandait combien d’entre eux survivraient à cette mission. Les trois-quarts ? La moitié ? Il savait qu’un combat contre les Talibans les attendait. Que Dieu nous vienne en aide. Ce drone abattu vaut-il la vie de la moitié de mes gars ? Ou même d’un seul ? Il jeta un regard au capitaine Sanders, qui était debout à ses côtés, et regardait aussi les soldats comme s’il partageait la même préoccupation. Une lumière rouge s’alluma sur le compartiment avant. L’arrimeur la vit et leva la main droite, doigts écartés. Le capitaine Sanders fit un signe de tête à l’arrimeur. “Allez, le 7ème de Cavalerie ! Sur zone dans cinq minutes,” dit-il aux soldats “Debout, accrochez, et chargez.” “ Hourrah !” s’écrièrent les soldats en se levant d’un bond pour accrocher leur SOA* au câble au-dessus de leur tête. “Allez les gars, on va se balancer en l’air et rouler à terre!” cria l’adjudant Alexander, “Vérifiez les sangles, le harnais et le sac de vos p’t**s cos.” Il passa entre les deux files de soldats. “N’oubliez pas de faire une roulade quand vous toucherez le sol. Si vous vous cassez une jambe, on vous laissera derrière pour attendre les hélicos.” Il attrapa les sangles de poitrine du soldat McAlister, et tira fortement dessus pour tester les boucles. “Vous m’avez bien entendu ?” hurla l’adjudant. “Oui, mon adjudant !” s’écrièrent en choeur les soldats. “Balancez vous en l'air et roulez-boulez quand vous toucherez terre ; cassez-vous une jambe, et vous rentrez à la maison.” La Première Section de la compagnie Delta était une unité fraîchement constituée qui en temps normal aurait été commandée par un lieutenant. Le capitaine Sanders avait pris le commandement lorsque le lieutenant Redgrave avait été relevé de ses fonctions pour insubordination et conduite irrespectueuse, ou plus exactement, pour état d’ivresse et trouble à l’ordre public pendant le service. Autre raison pour laquelle le capitaine Sanders avait accepté de prendre le commandement de Delta : quatre des soldats étaient des femmes. Une directive récente en provenance des plus hautes sphères du Pentagone autorisait les femmes à combattre en première ligne. Toutes les femmes de la compagnie s’étaient portées volontaires pour combattre aux côtés des hommes. Sanders avait choisi quatre femmes en parfaite condition physique et qui avaient obtenu d’excellents résultats dans toutes les phases de l’entraînement au combat. Ces femmes seraient les premières du 7ème de Cavalerie à faire face à l’ennemi sur le champ de bataille, et le capitaine voulait être le premier à être au courant de leurs performances dans l’hypothèse où il aurait à écrire une lettre de condoléances à leur famille. Le système hydraulique grinça à l’ouverture de la porte arrière pour la mise en place de la plateforme de saut. D’un seul coup l’air chaud de la cabine fut aspiré vers l’extérieur et remplacé par l’atmosphère glacée d’une altitude de mille cinq cents mètres. * SOA : Sangle d’Ouverture Automatique (NdT) Alexander se précipita vers l’arrière, où il se saisit d’une sangle sur le coffre à armement afin de se stabiliser. Le capitaine et lui regardaient l’épaisse couverture nuageuse sous leur pieds. “Vous en pensez quoi, mon capitaine?” demanda Alexander. Le capitaine Sanders haussa les épaules et se retourna pour faire face à ses hommes. Il tapota le bord de son casque, au-dessus de l’oreille droite, pour vérifier la communication radio. Le bruit provenant du sillage de l’avion les empêchaient de pouvoir l’entendre sans équipement radio. Il se mit alors à parler dans son micro. “Si vous m’entendez, levez le pouce.” Tous les soldats firent le geste sauf deux. Alexander s’avança vers le premier soldat qui n’avait pas réagi. “Paxton, tête de noeud.” dit-il en allumant d’un geste la radio du soldat. “Le capitaine te parle.” “Oh merde!” dit le soldat Paxton. “Ca y est, je vous entends, mon capitaine.” dit-il en levant le pouce. “T'as allumé ta radio?” demanda Alexander au second soldat. “Oui, mon adj’” dit le soldat Kady Sharakova, “mais elle ne marche pas.” Alexander vérifia l’interrupteur de sa radio. “Bon, Sharakova, il est foutu. Fais gaffe et fais comme le gars devant toi.” “Entendu, mon adj’. On se frite avec qui aujourd’hui?” “Tous les affreux.” “Génial.” Des cicatrices sur un visage de femme indiquent habituellement le mépris ou le dédain. Cependant, Kady Sharakova arborait ce visage défiguré davantage comme un honneur que comme une marque d’humiliation. Le soldat devant elle eut un grand sourire et lui fit un geste mouvant avec la main. “Fais tout comme moi.” “Oh, t’es vraiment un gamin, Kawalski.” dit Kady en donnant une chiquenaude de l’index sur l’avant de son casque, qui lui renvoya un bruit sourd. Alexander regagna précipitamment la plateforme de saut. Le capitaine parla dans le micro. “On a une couche de nuages en dessous, d’un bout à l’autre. Le pilote a dit qu’elle est trop proche du sol pour qu’il passe en dessous, donc il va falloir qu’on saute à travers.” “Hourrah,” dit un des hommes dans la radio. “Les gars, vous avez fait vos sauts d’entraînement, mais ça va être le premier parachutage de combat pour le 7ème de Cavalerie. Alors faisons ça bien de sorte que je n’aie pas à réquisitionner des sacs à viande froide.” dit-il en passant en revue les visages sombres. “Les Talibans ont réussi à abattre un de nos tout-derniers drones, le Global Falcon. Nous allons le récupérer et capturer ceux qui ont trouvé comment pirater son système de navigation.” Il tira une carte pliée de la poche intérieure de sa veste camouflée. Alexander se pencha pour regarder le capitaine suivre du doigt une ligne de tirets rouges. “On dirait qu’on a bien dix bornes à marcher depuis la zone de largage.” Le capitaine tendit sa carte à Alexander en balayant du regard les deux files de soldats. “On va sauter en bordure du désert du Régistan. Notre destination est une chaîne de basses collines rocheuses vers le nord. La balise électronique sur le drone fonctionne toujours, donc on va se caler sur elle. Il n’y a aucun arbre, ni broussaille, ni couvert d’aucune sorte. Dès que vous arriverez sur le sable, tenez vos armes prêtes. On pourrait bien tomber en plein combat. Je sors le premier, et ensuite vient le coffre d’armement.” dit-il en tapant de la main sur l’énorme conteneur en fibre de verre à sa droite. Ensuite je veux que tout le monde suive aussi vite que si vous faisiez la queue pour la bouffe à la – ” L’avion vira brusquement sur la droite et amorça en s’inclinant une manoeuvre de plongeon. Le capitaine fut projeté violemment contre le coffre d’armement, et assommé par celui-ci. Il tomba de la plateforme de saut et chuta dans le vide tandis que sa SOA se tendait d'un coup sec. “On est touchés.” cria l'un des soldats. Le métal de la cellule grinça tandis que l'avion virait vers la gauche, puis il parut un instant se rétablir. Alexander se fraya un chemin vers l'avant jusqu'à la porte d'accès à la cabine de pilotage. Lorsqu'il tourna la poignée, la porte s'ouvrit d'un seul coup en frappant son casque, et faillit lui arracher le bras. Il tira sur ses bras pour pénétrer dans l'entrée, en s'arqueboutant contre le vent qui s'engouffrait en hurlant par la porte ouverte. “Nom de Dieu!” Il cligna des yeux, n'en revenant pas de ce qu'il voyait : tout le nez du C-130 avait été emporté, avec les sièges du pilote et du co-pilote. Le siège du navigateur était toujours en place, mais vide. En regardant par le trou béant où aurait dû se trouver l'avant de l'appareil, il fut terrifié de voir qu'ils descendaient en spirale vers la crête dentelée d'une montagne, à moins de 3,5 kilomètres de là. “Tout le monde saute!” cria-t-il dans son micro. Ses soldats le fixaient des yeux, figés sur place, comme s'ils ne comprenaient pas son ordre. “On saute par l'arrière, SUR LE CHAMP!” Il courut vers l'arrière de l'appareil, décidant qu'il valait mieux qu'il prenne la tête du groupe que d'essayer de les pousser à l'extérieur. C'était comme d'être sur l'un de ces planchers de folie dans une baraque du parc d'attractions, où certaines parties du sol ondulent vers le haut, vers le bas ou de droite à gauche. Il était impossible de garder son équilibre tandis que l'avion mutilé faisait des embardées et tremblait dans les airs. En roulant, l'appareil perdait sa peau de métal, qui traversait la cabine avec un bruit strident, comme un être vivant se faisant dépecer. Alexander fut projeté contre l'un de ses hommes. Deux mains robustes l'attrapèrent par les épaules, pour l’empêcher de tomber sur le pont. Il s'agenouilla à l'arrière de l'appareil pour défaire le verrou sur l'une des sangles du coffre d’armement. Quand le verrou sauta, il attrapa la deuxième sangle, mais la boucle était coincée, et raidie par la tension. Tandis qu'il se débattait avec le verrou, une main tenant un couteau passa vivement près de sa tête et coupa la sangle. En levant les yeux, il vit le visage souriant du soldat Autumn Eaglemoon. Eaglemoon tapa sur le bord de son casque, au-dessus de l'oreille droite. Alexander vérifia l'interrupteur de sa radio ; il était éteint. “Nom d'un chien” murmura-t-il, “c'est la porte qui a dû le toucher.” Il le ralluma. “Est-ce que vous m'entendez?” Plusieurs hommes répondirent. L'appareil fit un mouvement brusque vers la gauche, balançant le coffre d’armement jusque dans le fond. La SOA se tendit alors fortement, tirant sur les cordons des deux parachutes oranges du coffre. Alexander fit signe en sautant à ses hommes de le suivre, mais dès qu'il eut quitté l'appareil il s'aperçut qu'il avait oublié de fixer sa SOA au cable au-dessus de lui. Il roula sur le dos pour voir ses gars s'échapper comme une famille de poussins vert-olive suivant leur mère-poule. Leurs parachutes se gonflaient en s'ouvrant les uns après les autres. Seigneur, pourvu qu'ils s'en sortent tous. L'aile droite du C-130 se détacha et tomba vers eux en tourbillonnant. Il en manquait la moitié, y compris le moteur extérieur. Le moteur restant était en feu et laissait s'échapper une écharpe de fumée grasse. “Nom de Dieu!” Alexander vit avec horreur l'aile en feu qui tombait comme une feuille morte vers ses troupes. “Attention à l'aile !” Ses hommes tendirent le cou, mais le gonflement de leur coupole leur masquait la vue vers le haut. Avec un tournoiement de faucheuse, l'aile déchira les airs et passa seulement trois mètres plus bas que l'un de ses hommes. “Joaquin!” s'écria le soldat dans sa radio. “Vire à droite!” Le soldat Ronald Joaquin tractionna sur sa suspente droite et amorça un mouvement au ralenti vers la droite, mais cela ne suffit pas. L'extrémité déchiquetée de l'aile en feu se prit dans quatre de ses suspentes de voile et l'envoya valdinguer de côté d'un coup sec. Son parachute s'affala sur lui-même et se mit en torche derrière l'aile tourbillonnante. “Actionne ta boucle de dégrafage!” s'écria Alexander dans la radio. “p****n de saloperie!” cria Joaquin. Il se débattait avec sa boucle de parachute tandis que l'aile le faisait tournoyer comme un lance-pierres. Finalement, il attrapa la boucle et tira dessus d'un coup sec pour l'ouvrir et se défaire des suspentes de voile qui le retenaient attaché à l'aile mortelle. Il chuta pendant dix secondes, puis roula de côté pour s'assurer qu'il était hors de portée de l'aile avant de déclencher son parachute de secours. Quand son parachute de secours s'ouvrit, il recommença à respirer. “Pfiou! C'était moins une,” fit-il.

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