– Eh bien, Véronique ? Mais c’était sa mère. Ce matin-là, elle devait mener Louise chez des amis, du côté de Verchemont. – Le petit Cuche est parti tout de suite, répondit-elle. Il a de bonnes jambes. Puis, après un silence, elle demanda : – Ça ne va donc pas mieux ? D’un geste désespéré, Lazare, sans une parole, lui montra Pauline immobile, comme morte, le visage baigné d’une sueur froide. – Alors, nous n’irons pas à Verchemont, continua-t-elle. Est-ce tenace, ces maladies où l’on ne comprend rien ?… La pauvre enfant est vraiment bien éprouvée. Elle s’était assise, elle dévida des phrases, de la même voix basse et monotone. – Nous qui voulions nous mettre en route à sept heures ! C’est une chance que Louise ne se soit pas réveillée assez tôt… Et tout qui tombe ce matin ! on dirait