III-3

3020 Words

Derrière elle, un silence s’était fait, la famille embarrassée s’oubliait devant la table. – Décidément, cette enfant est avare, c’est un vilain défaut, dit enfin la mère. Je n’ai pas envie que Lazare se tue de fatigues et de contrariétés. Le père hasarda d’une voix timide : – On ne m’avait pas parlé d’une pareille somme… Cent mille francs, mon Dieu ! c’est terrible. – Eh bien ! quoi, cent mille francs ? interrompit-elle de sa voix brève, on les lui rendra… Si notre fils l’épouse, il est bien homme à gagner cent mille francs. Tout de suite, on s’occupa de liquider l’affaire. C’était Boutigny qui avait terrifié Lazare, en lui présentant un relevé de situation désastreux. La dette montait à près de vingt mille francs. Quand il vit son associé décidé à se retirer, il déclara d’abord qu’i

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