La veille de son départ, Lazare témoignait une telle joie de quitter Bonneville, que Pauline sanglota. – Tu ne m’aimes plus ! – Es-tu sotte ! est-ce qu’il ne faut pas que je fasse mon chemin ?… Une grande fille qui pleurniche ! Déjà elle retrouvait son courage, elle souriait. – Travaille bien cette année, pour revenir content. – Oh ! il est inutile de tant travailler. Leur examen est d’une bêtise ! Si je n’ai pas été reçu, c’est que je n’ai pas pris la peine de vouloir… Je vais enlever ça, puisque mon manque de fortune m’empêche de vivre les bras croisés, la seule chose intelligente qu’un homme ait à faire. Dès les premiers jours d’octobre, lorsque Louise fut retournée à Caen, Pauline se remit à ses leçons avec sa tante. Le cours de la troisième année allait porter particulièrement s