VI-1

3006 Words

VILorsque madame Chanteau rentra le soir, quelques minutes avant le dîner, il ne fut plus question de Louise. Elle appela simplement Véronique, pour que celle-ci lui ôtât ses bottines. Le pied gauche la faisait souffrir. – Pardi ! ce n’est pas étonnant, murmura la bonne, il est enflé. En effet, les coutures du cuir étaient marquées en rouge dans la chair molle et blanche. Lazare qui descendait, regarda. – Tu auras trop marché, dit-il. Mais elle avait à peine traversé Arromanches. Du reste, ce jour-là, elle suffoquait, prise d’étouffements qui augmentaient depuis quelques mois. Alors, elle accusa les bottines. – Ces cordonniers ne peuvent pas se décider à faire des cous-de-pied assez hauts… Dès que je suis bridée, moi, c’est un supplice. Et, comme elle ne souffrait plus dans ses panto

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