Ovide chez les Sarmates, disait Baratel à son retour, qui ne tarda guère ; car la princesse, plus tendre qu’entêtée dans ses affections (ai-je dit que c’était une princesse ?), ayant choisi un autre favori dans l’état-major impérial, Napoléon se laissa fléchir et le nomma maître des requêtes. Mais il s’en tint là jusqu’en 1814, et les Bourbons, qui ramenaient d’exil des centaines de serviteurs affamés, mirent Baratel à pied pour placer un protégé de M. le duc de Blacas. « En revanche, disait lui-même l’ancien maître des requêtes, j’allais remonter sur ma bête et devenir conseiller d’État pendant les Cent jours, lorsque Napoléon fit la sottise de se laisser battre à Waterloo. » Cette fois, Baratel fut rendu à ses chères études, je veux dire à ses solos de flûte et aux romances de l’Empire