XX M. et M me Allen étaient fort tristes de perdre leur jeune compagne. De par son humeur charmante, elle leur avait été précieuse et la joie qu’ils lui donnaient avait été un adjuvant à leur plaisir. Mais le bonheur qu’elle ressentait à accompagner son amie était pour atténuer leurs regrets, et, comme ils ne devaient rester à Bath qu’une semaine encore, ils ne souffriraient pas trop longtemps de son absence. M. Allen l’accompagna jusqu’à Milsom Street, où elle devait déjeuner. Il la vit parmi ses nouveaux amis qui lui faisaient le plus gracieux accueil. Émue de se trouver en quelque manière incorporée aux Tilney, inquiète à l’idée qu’ils pouvaient perdre la bonne opinion qu’ils avaient d’elle, Catherine, dans la gêne des cinq premières minutes, eût presque souhaité retourner à Pulteney S