XI Le lendemain matin, le temps était très indécis ; le soleil faisait de bien vagues efforts pour percer. Catherine en tira le meilleur augure. À cette époque de l’année, quand il faisait trop beau temps le matin, il pleuvait dans l’après-midi ; et une matinée nuageuse laissait le champ libre à toutes améliorations. Elle en appela à M. Allen, afin qu’il confirmât son présage. Mais M. Allen, en cet exil, n’avait pas son ciel à lui ni son baromètre : il refusa d’annoncer le beau temps. Elle en appela à M me Allen, dont l’opinion fut plus positive. M me Allen ne doutait point que la journée fût à souhait, – si les nuages se dissipaient et si apparaissait le soleil. Vers onze heures, quelques gouttes de pluie sur les vitres attirèrent l’attention de Catherine. – Oh ! je crois que le temps