IIITous les instincts de Josiane inclinaient plutôt à se donner galamment qu’à se donner légalement. Se donner par galanterie implique de la littérature, rappelle Ménalque et Amaryllis, et est presque une action docte. Mademoiselle de Scudéry, l’attrait de la laideur pour la laideur mis à part, n’avait pas eu d’autre motif pour céder à Pélisson. La fille souveraine et la femme sujette, telles sont les vieilles coutumes anglaises. Josiane différait le plus qu’elle pouvait l’heure de cette sujétion. Qu’il fallût en venir au mariage avec lord David, puisque le bon plaisir royal l’exigeait, c’était une nécessité sans doute, mais quel dommage ! Josiane agréait et éconduisait lord David. Il y avait entre eux accord tacite pour ne point conclure et pour ne point rompre. Ils s’éludaient. Cette f