IIAvec cela, précieuse. C’était la mode. Qu’on se rappelle Élisabeth. Élisabeth est un type qui, en Angleterre, a dominé trois siècles, le seizième, le dix-septième et le dix-huitième. Élisabeth est plus qu’une anglaise, c’est une anglicane. De là le respect profond de l’église épiscopale pour cette reine ; respect ressenti par l’église catholique, qui la mélangeait d’un peu d’excommunication. Dans la bouche de Sixte-Quint anathématisant Élisabeth, la malédiction tourne au madrigal. Un gran cervello di principessa, dit-il. Marie Stuart, moins occupée de la question église et plus occupée de la question femme, était peu respectueuse pour sa sœur Élisabeth et lui écrivait de reine à reine et de coquette à prude : « Votre esloignement du mariage provient de ce que vous ne voulez perdre lib