Éverard, dont l’esprit était sur le qui-vive, ne put garder plus longtemps le silence. Les sons approchaient tellement qu’il lui semblait qu’on célébrait dans un appartement voisin l’office solennel des morts. Il appela donc à haute voix son fidèle compagnon, son ami Wildrake, qui, comme on le sait, dormait dans une chambre donnant dans la sienne, et dont la porte était restée entrouverte. – Wildrake ! – éveille-toi ! – debout, Wildrake ! – n’entends-tu pas l’alarme ? Wildrake ne répondit pas, quoique le bruit de la musique fût alors assez fort pour faire douter si les musiciens n’étaient pas dans la chambre même de Victor Lee, et qu’il eût suffi pour éveiller un homme endormi sans que personne eût besoin de l’appeler. – Alerte ! Wildrake, alerte ! cria de nouveau Éverard en se jetant h