4 17 juin. Au moment où j’arrivais devant ma porte, sir Percival me rappela. – Il faut que je vous demande de redescendre, miss Halcombe, dit-il, c’est la faute de Fosco. J’entrai dans la bibliothèque où je vis Laura debout près de la table et Mrs Fosco assise à côté d’elle. Le comte s’avança vers moi : – Excusez-moi, mademoiselle, mais comme je sais que les Anglais se méfient en général de mes compatriotes, je fais une objection à ce que Mrs Fosco et moi soyons témoins tous les deux de la signature de lady Glyde. – Objection qui ne tient pas debout ! grogna sir Percival. – Possible ! reprit le comte. Pour la loi anglaise peut-être, mais la conscience de Fosco refuse net, fit-il en étalant ses gros doigts sur sa poitrine et en saluant gravement comme s’il voulait présenter sa consci