3 16 juin. Ce soir, j’ai encore quelques lignes à ajouter à mon journal avant d’aller au lit. Deux heures après que sir Percival nous eut quittés pour rejoindre son avocat, il me prit l’envie d’aller me promener un peu. Comme je me trouvais sur le palier du premier étage, j’entendis la porte de la bibliothèque s’ouvrir et la fin d’une conversation parvint à mon oreille. J’allais rentrer dans ma chambre, lorsqu’une voix inconnue prononça le nom de Laura. Je sais que ce n’était pas bien, de ma part, d’écouter, mais y a-t-il une femme sur terre qui pourrait régler ses actes sur le principe abstrait de l’honneur, quand ce principe lui propose une voie à suivre, tandis que ses affections et l’intérêt de ceux qu’elle aime lui en proposent une autre ? – Ne vous agitez pas, sir Percival, disa