VIII-4

1419 Words

De telles crises, anormales chez une femme comme Marthe, qui, en temps habituel, obéissait à sa raison plus qu’à son instinct, de telles crises sont passagères. Elle finit, tout à coup, par éclater en sanglots. Ayant pleuré longuement, elle monta dans sa chambre, et, harassée de fatigue, se coucha. Ce matin-là, le mardi, Philippe se présentait au Vieux-Moulin. On avertit Mme Morestal, qui se précipita, tout émue, avide d’exhaler son courroux contre le fils indigne. Mais quand elle l’aperçut au seuil de la terrasse, malgré son besoin de récriminations, elle ne lui fit aucun reproche, tellement elle s’effraya de le voir si pâle et si triste. Elle demanda : — Où étais-tu ? — Qu’importe ! dit Philippe, je n’aurais pas dû revenir… mais je ne pouvais pas, à cause de père… Cela me bouleversai

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD