I De belles ruines sur lesquelles s’élevait une modeste maison bourgeoise ; un grand nom que les médiocrités du temps et de la fortune condamnaient à l’oubli. Les ancêtres de M. Vent des Roussins avaient fait grand bruit dans le monde ; il y passait silencieux et consacrant à de spéculatives recherches les loisirs de son âge mûr. Grand lecteur de revues, il avait l’innocente manie de se croire un grand savant et, non satisfait de se tenir au courant des découvertes contemporaines, son plus grand plaisir était de les recommencer. Il critiquait volontiers les travaux des astronomes, des chimistes, des physiciens, de tous les maîtres en renom, et ne désespérait jamais de mieux faire. Sur le dernier donjon où ses aïeux faisaient pendre les vilains, il avait élevé un observatoire, et commencé