Chapitre 6. Conclusion Nous arrivâmes par une journée de décembre. La terre était couverte de neige et le soleil se couchait dans des nuées violettes d’un ton superbe, mais d’un ton mélancolique. Je ne voulus pas gêner les premières effusions de cœur des deux amants, et j’engageai Bernard à prendre de l’avance sur moi aux approches du château. J’avais, d’ailleurs, besoin de me trouver seul avec mes pensées dans les premiers moments. Ce n’était pas sans une vive émotion que je revoyais ces lieux où, pendant trois jours, j’avais vécu des siècles. Je jetai la bride de mon cheval à Baptiste, qui prit le chemin des écuries, et j’entrai seul par une des petites portes du parc. Ce beau lieu, dépouillé de fleurs et de verdure, avait un plus grand caractère. Les sombres sapins secouaient leurs f