CHAPITRE DOUZE Quand les parents d’Henry d’Angelica arrivèrent sur les terres du Duc d’Axshire, Henry les logea aussi confortablement et aussi loin de lui que possible. Si le fait de s’être déclaré roi devait lui rapporter au moins un avantage, ce serait de ne pas avoir à supporter leurs sarcasmes. Malgré cela, par pure précaution, il évita aussi de rester à la maison. — On croirait que tu as peur d’eux, Henry, dit Loris pendant qu’ils passaient en revue leur armée grandissante sur le pré du sud. Henry s’appuyait sur la lance qu’il avait prise dans le caveau de la famille de Loris tandis que Loris avait une canne d’apparat très décorée. Henry savait que son vieil ami ne le comprendrait jamais vraiment, lui qui n’avait jamais trouvé le moyen de décevoir ses propres parents. — Parfois,