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Une Étreinte Pour Des Héritières (Un Trône pour des Sœurs : Tome Huit)

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“L'imagination de Morgan Rice est sans limite. Dans une autre série qui promet d'être aussi passionnante que les précédentes, UN TRÔNE POUR DES SŒURS nous présente l'histoire de deux sœurs (Sophia et Kate), des orphelines qui se battent pour survivre dans le monde cruel et contraignant d'un orphelinat. Le charme est immédiat. Je suis impatient de lire les deux tomes suivants !”

--Books and Movie Reviews (Roberto Mattos)

Morgan Rice, l'auteur à succès n°1, nous propose une nouvelle série fantastique.

Dans UNE ÉTREINTE POUR DES HÉRITIÈRES (Un Trône pour des Sœurs : Tome n°8), Sophia, Kate et Lucas rencontrent finalement leurs parents. Qui sont-ils ? Pourquoi étaient-ils partis en exil ?

Et quel message secret détiennent-ils peut-être sur leur identité ?

Entre temps, le Maître des Corbeaux ravage Ashton, Stonehome est en danger et Sebastian doit trouver une façon d'emmener Violette à l'abri.

Est-ce que Sophie, Kate et Lucas rentreront à temps pour les sauver ?

En fait, arriveront-ils à rentrer ?

UNE ÉTREINTE POUR DES HÉRITIÈRES (Un Trône pour des Sœurs : Tome n°8) est le huitième tome d'une nouvelle série de fantasy éblouissante pleine d'amour, de cœurs brisés, de tragédie, d'action, d'aventure, de magie, d'épées, de sorcellerie, de dragons, de destinée et de suspense haletant. Ce roman captivant déborde de personnages qui vous charmeront et se déroule dans un monde que vous n'oublierez jamais.

Le tome n°9 de la série sortira bientôt.

“Un Trône pour des Sœurs est le début puissant d'une série qui produira un mélange de protagonistes fougueux et de circonstances difficiles et qui plaira non seulement aux jeunes adultes mais aussi aux fans de fantaisie adulte à la recherche d'épopées nourries d'amitiés et d'adversaires de grande envergure.”

--Midwest Book Review (Diane Donovan)

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CHAPITRE PREMIER
CHAPITRE PREMIER Le Maître des Corbeaux contemplait Ashton. Il sourit quand il vit qu’elle commençait à mériter son nom de Ville des Cendres. Au-dessus de la ville, des nuages de fumée s’élevaient des quartiers que ses hommes purifiaient par le feu, des fonderies qui produisaient déjà de nouvelles armes et des feux qui servir à nourrir ses hommes, à marquer les captifs au fer rouge et à chauffer des fers pour tourmenter ceux qui essayaient de se révolter contre l’occupant. — Venez me retrouver, dit-il en tendant un bras. Montrez-moi. Des corbeaux descendirent du ciel et atterrirent sur le tissu tendu de son grand manteau. Leurs griffes mordaient dans la chair qui se trouvait dessous et leurs croassements remplissaient l’air qui l’entourait. Quand chacun d’eux atterrissait, il apportait les images, les sons et les odeurs d’une ville en ruine et, à chaque image, le sourire du Maître des Corbeaux s’élargissait pour former un rictus mordant. Le premier corbeau lui montra les ruines de la ville extérieure, où des enfants affamés fuyaient d’autres enfants affamés plus âgés qui tenaient des couteaux et des gourdins dans leurs poings crasseux. Les bâtiments étaient complètement détruits. Les éclats de bois et les pierres éparpillées formaient des amas que ses corbeaux fouillaient à la recherche de corps. Le Maître des Corbeaux sentait les moments où ils les trouvaient et mangeaient, le nourrissant ainsi de petits morceaux de vie perdue. Il gagnait plus de pouvoir grâce aux potences et aux roues de supplice, aux poteaux de t*****e et aux cages. Un bataillon entier de ses troupes s’en occupait, forçait les criminels à entrer dans les cages ; or, à Ashton, selon les lois de la Nouvelle Armée, presque tout le monde était un criminel. On entendait les détonations des mousquets pendant que les soldats s’entraînaient au tir sur les condamnés et les corbeaux ne manquaient jamais de s’abattre sur ceux qui tombaient. Encore plus de vies s’échappaient des endroits où les citoyens restants de la ville travaillaient comme esclaves, forcés de porter, forger, creuser et construire. Il n’y avait pas de temps pour se reposer et très peu pour dormir. Ceux qui tombaient étaient battus jusqu’à ce qu’ils se relèvent et ceux qui ne se relevaient pas étaient dévorés par les animaux favoris du Maître des Corbeaux. — Encore, dit-il parce que sa faim était insatiable. Les corbeaux en demandaient toujours plus et il fallait qu’il les nourrisse. Ses mots résonnaient partout dans la ville, répétés par mille oiseaux. On en veut d’autre. Il n’avait pas besoin de ses corbeaux que pour calmer sa faim. Son esprit observait tout, interrogeait corbeau après corbeau, dépassait les confins de la ville et lui permettait de surveiller le reste du pays. Il voyait des champs et des villes, la progression de ses armées et les endroits où les citoyens du royaume cherchaient à créer la leur. — Devrais-je vous écraser maintenant ou plus tard ? se demanda-t-il. S’il le faisait maintenant, il écraserait n’importe quelle rébellion sans difficulté. Cependant, s’il attendait, les rebelles auraient attiré plus de monde, cela lui ferait beaucoup plus de morts, lui rapporterait beaucoup plus de pouvoir. Un autre corbeau lui montra pourquoi il lui fallait ce pouvoir. Stonehome était protégée par la longue muraille qui l’entourait et les mégalithes installés à intervalles réguliers servaient d’ancrage au bouclier que les habitants pouvaient invoquer. À Stonehome, le Maître des Corbeaux voyait plus de gens que cet endroit n’aurait dû pouvoir en accueillir : une bonne moitié de ceux qui avaient fui d’Ashton, le roi Sebastian et … Même de là-haut, la lueur éclatante de l’enfant était impossible à ignorer. La fille de Sophia Danse dégageait un pouvoir capable d’éclipser le soleil et qui pourrait même suffire à rassasier les corbeaux. Avec cette sorte de pouvoir, un homme pourrait devenir immortel sans plus jamais avoir besoin de tuer, sans plus avoir besoin des ailes noires des corbeaux. Il pourrait acquérir assez de pouvoir pour tout prendre. Il revint dans son propre corps et se tourna vers les aides de camp qui attendaient à côté. Plusieurs de ses capitaines se tenaient avec eux et ils avaient l’air aussi inquiets que tous ses acolytes apprenaient à l’être avec le temps. — Quelle a été notre progression ? demanda-t-il, entendant le croassement et l’éraillement de sa propre voix, qui était toujours en triste état quand il avait passé beaucoup de temps dans l’esprit de ses oiseaux. Il désigna un des capitaines au hasard, se doutant que, s’il s’y prenait autrement, ils passeraient leur temps à se disputer pour savoir qui devait passer en premier, ou en dernier. — Mes hommes continuent à traquer les traînards, dit l’homme. Des gens continuent à habiter dans les cachettes de la ville et dans les taudis comme des rats, mais — — Suivant, dit le Maître des Corbeaux en l’interrompant. — Nous contrôlons presque entièrement la campagne environnante, dit un autre des capitaines. Les nouvelles lois ont été mises en place et nous avons commencé à — — Suivant, dit le Maître des Corbeaux. — Il y a un noble qui s’est proclamé roi et — — Imaginez-vous que je ne suis pas au courant ? demanda-t-il en sentant monter son irritation. On s’en occupera, mais ce n’est pas urgent. — Pardonnez-nous, monseigneur, dit un de ses aides de camp, mais que voulez-vous que nous vous disions ? — Je veux que vous me décriviez comment avance l’offensive contre Stonehome. Je veux que vous me disiez que vous avez trouvé une solution pour détruire ce maudit bouclier qu’ils ont mis en place. — Nous avons envoyé des ingénieurs pour qu’ils essaient de saper leurs murailles, dit l’aide de camp. Le Maître des Corbeaux regarda l’homme. — Et ? — Et ils ont été tués par des incursions des habitants. Il y avait du brouillard et — — Et quand il s’est levé, ils étaient morts, oui, oui, dit le Maître des Corbeaux, irrité. Quoi d’autre ? — Les canons ne fonctionnent pas contre le bouclier, dit un de ses capitaines, et les autres sortes d’assaut physique non plus. — Ne me dites pas ce qui ne fonctionne pas, dit le Maître des Corbeaux. Je sais que mon armée ne peut pas passer. — Nous cherchons une personne qui aurait une solution, dit un aide de camp, mais ces gens sont réticents, même quand on leur promet des richesses. Évidemment. Tous ceux qui avaient cette sorte de connaissances avaient forcément quelques talents en magie et, maintenant, ce genre d’homme serait fort peu susceptible d’aider la Nouvelle Armée. Il craindrait trop ce qui risquerait de lui arriver par la suite. — Cherchez dans tous les livres, dit le Maître des Corbeaux. Je veux que l’on épluche tous les ouvrages de magie. Je veux que tous les hommes qui savent lire, que tous les aides de camp, que tous les capitaines qui ne sont pas sur le champ de bataille inspectent les bibliothèques de la ville. Offrez une récompense. Tout homme ou femme qui apportera des informations sur le bouclier qui entoure Stonehome sera épargné, recevra de l’or et une place dans mon armée, même s’il a des talents de magie, même s’il est prêtre de la Déesse Masquée, ou noble ou quoi que ce soit d’autre. Trouvez-moi une solution et je pardonnerai tout. Il me faut cet enfant ! Il repartit dans le palais d’Ashton, qui avait été aussi abîmé et changé que le reste de la ville. Il n’avait que faire des trous que les explosions avaient creusés dans les murs au cours de la bataille ou des bureaux et des casernes qui avaient pris la place des chambres des nobles d’autrefois. Des cris venaient d’une des pièces où ses interrogateurs torturaient un domestique pour trouver ce qu’il savait sur la ville. Le Maître des Corbeaux haussa les épaules et continua à marcher. Il s’arrêta brièvement quand il passa devant un miroir à dorures. La vue de son reflet attira son attention pendant un moment. Le grand corps enveloppé dans un manteau sombre et couvert de corbeaux était le même que d’habitude, mais c’était la petite marque rouge, qui contrastait fortement avec la pâleur de sa peau, qui l’avait poussé à s’arrêter. Quand il approcha, il arriva à nouveau à distinguer la forme de l’empreinte d’une main d’enfant et elle était aussi rouge maintenant qu’elle l’avait été quelques secondes après que la jeune Princesse Violette l’avait touché à cet endroit. À présent, la brûlure ne lui faisait mal que lorsqu’il la touchait, mais cela lui rappelait que Violette avait le pouvoir de lui faire du mal et c’était un fait impossible à ignorer. — Monseigneur, monseigneur ! appela un domestique en se plaçant sur la route du Maître des Corbeaux. Ce dernier envisagea brièvement de tuer l’homme pour l’avoir interrompu mais le peu de pouvoir que cela lui rapporterait ne compenserait jamais tout ce qui lui avait échappé. — Que se passe-t-il ? demanda le Maître des Corbeaux. — Monseigneur, il y a un homme qui veut vous voir. Il dit que c’est urgent. Une fois de plus, le Maître des Corbeaux se retint de tuer le domestique. — Je … je pense que vous pourriez avoir envie de le voir, monseigneur, dit l’homme. Le Maître des Corbeaux se redressa et regarda fixement l’homme avec des yeux sans vie. — Très bien. Montrez-moi mais, si je ne trouve pas ça très intéressant, vous finirez dans une cage à corbeaux. Il vit l’homme déglutir. — Oui, monseigneur. Le domestique l’emmena dans la salle de bal du palais, qui était devenue la salle du trône depuis l’occupation. À présent, les miroirs qui s’y trouvaient étaient en grande partie brisés et ils reflétaient des fragments des gens qui s’y tenaient, à l’arrière pour la plupart, entourés de gardes de la Nouvelle Armée. L’un d’eux se tenait plus vers l’avant, le crâne rasé, vêtu de noir, l’esprit protégé par une sorte de bouclier qui suggérait qu’il avait des pouvoirs. — Vous avez pris un grand risque en venant ici, dit le Maître des Corbeaux. Parlez vite, qui que vous soyez. — Qui que je sois ? dit l’homme. Regardez-moi de plus près. Le Maître des Corbeaux le fit et comprit à qui il parlait. Il avait déjà vu ce visage mais, à cette époque, l’homme avait eu des cheveux et, d’habitude, ses corbeaux avaient été tués peu de temps après. — Endi Skyddar, dit-il. Vous avez pris un risque encore plus grand que je l’avais cru. Parlez vite. Pourquoi ne devrais-je pas vous tuer ? — J’ai entendu dire que vous aviez un problème, dit Endi. Vous êtes confronté à une magie qui vous dépasse. Quant à moi, j’ai aussi mon problème : moi et mes hommes, nous n’avons nulle part où aller. Nous pourrions peut-être nous entraider. — Et comment pourrions-nous nous entraider ? demanda le Maître des Corbeaux. Vous n’êtes pas votre frère Oli, qui connaît l’histoire de ces choses-là. De plus, vous êtes un Skyddar, un de mes ennemis. — J’étais un Skyddar, dit Endi. Maintenant, je n’ai plus de nom. Quant à ce que je connais, les secrets et les choses cachées ont toujours été mon affaire. Peut-être ai-je entendu parler d’un homme à qui l’on a demandé de donner des conseils sur un sujet lié à la magie. Quand mes cousines se sont avérées avoir des pouvoirs, j’ai peut-être cherché des moyens de m’opposer à ce type de chose. — Dans ce cas, que voulez-vous ? demanda le Maître des Corbeaux. — Que vous nous donniez, à moi et à mes hommes, une place honorable dans votre royaume et dans votre armée, dit Endi. En échange, je vous fournirai un rituel qui affaiblira les murs de Stonehome et toutes les autres magies que ses défenseurs pourront vous opposer. Cela permettrait au Maître des Corbeaux d’accéder à la ville. Cela lui donnerait la fille de Sophia. S’il acquérait tout ce pouvoir, il pourrait se permettre d’être généreux. — Très bien, dit-il. Nous sommes d’accord mais, si vous me faites défaut, je vous tuerai, vous et tous vos hommes.

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