Chapitre 7 Le capitaine Le Floc’h ne décolérait pas. Ce mercredi 12 juillet au matin, il faisait le point. Dans le salon de la villa Magnier se tenait Pierre Mesclin, le visage impassible. Voilà trois jours que son fils avait été enlevé et le gendarme notait chez cet homme qui lui faisait face, un changement d’attitude. C’était presque imperceptible mais le père de Léonard semblait apaisé. Pour quelle raison ? Officiellement, la situation n’avait pas changé… La veille, Henry Magnier s’était spontanément présenté à Yves Le Floc’h pour être interrogé comme l’avait été sa fille. Or, aujourd’hui, le bonhomme semblait s’être éclipsé… Le capitaine de gendarmerie était certain qu’on lui cachait quelque chose. — À quelle heure doit rentrer votre beau-père, Monsieur ? — Je n’en sais rien. On l’a