Un d’entre eux, un peu plus éveillé que les autres, parut cependant un soir assez animé. La présence de ma Mère arrêtait à peine ses petits gestes qui m’annonçaient ses désirs. Ma bonne Maman s’en, aperçut, et, connaissant quelle était ma mortification de l’austère viduité dans laquelle je vivais depuis mon départ de Paris, pour me faire plaisir, elle nous laissa dans une entière liberté. Lorsque nous eûmes seuls, mon petit bonhomme ne se contraignit plus ; il avait dîné en Ville, le vin de Champagne lui inspirait une certaine audace, qui lui fit hasarder de me donner des baisers assaisonnés, qui l’enflammaient de plus en plus. Ses mains libertines agissaient sans obstacle ; leur activité portait dans mes sens un trouble qui me dérobait à moi-même ; il allait pousser l’aventure à la concl