Le ciel voulut, pour mon bonheur, qu’un jour Luce se mit à deviser dans sa chambre avec quelques-unes de ses parentes qui ne la devaient quitter de longtemps. J’étais entré au logis, et, ayant trouvé Fleurance sur les degrés, elle me fit monter à sa garde-robe, où je la baisai tout à mon aise. Je la jetai sur son lit et fis tant d’effort, que je passai bien plus outre ; mais la chance se tourna, et le destin se montra incontinent notre adverse partie. Luce, ayant envie de pisser, sortit de sa chambre et s’en vint à la garde-robe où nous étions, dont elle ouvrit la porte avec un passe-partout. Elle vit sa demoiselle qui, en ravalant sa cotte, sauta de dessus le lit ; un vermillon naturel lui couvrait les joues, autant pour la chaleur qu’avait excité la véhémence de notre action que pour la