Auparavant que d’en sortir, nous voulûmes prendre vengeance de lui par quelque galante invention. Celui-ci s’appelait Lucrin et était d’une humeur fort chagrine ; mais il y en avait un autre, appelé Morizot, qui demeurait en une rue plus éloignée, lequel était fort jovial et adonné à la débauche. Il venait quelquefois chez nous, si bien que nous le dîmes à Lucrin, qui s’en formalisa et nous assura qu’il ne souffrirait pas qu’il entreprît sur son quartier. Pour lui montrer que nous ne mentions point, et que même il médisait beaucoup de lui, nous l’envoyâmes quérir, comme si nous en eussions eu affaire, ayant fait cacher l’autre en un petit cabinet. Il y avait alors chez nous quatre gentilshommes, auxquels Morizot demanda ce qu’ils venaient faire avec moi. Ils répondirent qu’ils ne lui en vo