Chapitre XXI Cet aveu du jeune baron Gontran de Castérac fut comme une révélation fulgurante pour M. Durand. L’homme d’éducation avait reparu un moment. Le paysan astucieux et prodigieusement intelligent de ses intérêts lui succéda aussitôt. Tout ce qui s’était passé, ou plutôt tout ce qui avait dû se passer, traversa son esprit illuminé. Le baron amoureux de sa fille, et payé de retour sans doute, n’était-ce pas l’explication des refus obstinés de Blanche ne voulant pas entendre parler du fils Archineau ? Un seul obstacle se dressait entre M. Durand et Bellombre, et cet obstacle, c’était Gontran. Le reptile ne regarde pas autrement l’oiseau qu’il veut fasciner. M. Durand leva sur Gontran un œil plein de haine et de colère, un œil enflammé d’une rage folle. – Ah ! s’écria-t-il, vous