Aussi étais-je réprimandé. – Mériadec, pourquoi n’es-tu pas venu encenser à l’église ? – Monsieur le curé, j’étais à respirer l’odeur des fleurs. – Mériadec, pourquoi n’es-tu pas venu chanter à la grand-messe ? – Monsieur le curé, j’écoutais chanter les oiseaux. M. le curé avait bien de la patience, et supportait bonnement mes absences ; mais cela ne pouvait pas toujours durer ainsi. Une fois M. le curé m’envoya faire une course plus longue qu’à l’ordinaire pour inviter à dîner un curé de ses amis, qui demeurait à quelques lieues de chez nous, sur le bord de la mer. Je me mis en route comme d’habitude, m’arrêtant sans m’en apercevoir, reprenant mon chemin quand je repensais à mon affaire. Le village où je me rendais était assis précisément sur le rivage, au pied d’une montagne assez rud