LVIe nuit La sultane, engagée par sa sœur à raconter ce qui se passa après la mort du jeune homme, prit la parole, et continua de cette sorte : « Madame, poursuivit le troisième kalender en s’adressant à Zobéide, après le malheur qui venait de m’arriver, j’aurais reçu la mort sans frayeur, si elle s’était présentée à moi : mais le mal, ainsi que le bien, ne nous arrive pas toujours lorsque nous le souhaitons. Néanmoins, faisant réflexion que mes larmes et ma douleur ne feraient pas revivre le jeune homme, et que, les quarante jours finissant, je pouvais être surpris par son père, je, sortis de cette demeure souterraine, et montai au haut de l’escalier : j’abaissai la grosse pierre sur l’entrée, et la couvris de terre. « J’eus à peine achevé, que, portant la vue sur la mer, du côté de la