Chapitre XXIPendant qu’on prenait ces mesures en faveur de Cédric et de ses compagnons, les hommes armés qui avaient saisi ces derniers entraînaient leurs captifs vers l’endroit fortifié où ils comptaient les emprisonner. Mais l’obscurité se faisait rapidement, et les sentiers de la forêt ne paraissaient qu’imparfaitement connus des maraudeurs. Ils furent donc obligés de faire plusieurs longues haltes, et de revenir une fois ou deux sur leurs pas pour reprendre la direction qu’ils voulaient suivre. La nuit s’était écoulée, et l’aube avait paru avant qu’ils se fussent bien assurés qu’ils étaient dans le bon chemin ; mais la confiance revint avec la lumière, et la cavalcade chemina dès lors avec rapidité. Pendant ce temps, le dialogue suivant eut lieu entre les deux chefs des bandits : –