Chapitre XIXLes voyageurs venaient d’atteindre la lisière de la forêt et allaient s’enfoncer dans ses profondeurs, qui passaient pour dangereuses à cette époque par le grand nombre d’outlaws que l’oppression et la misère avaient poussés au désespoir, et qui habitaient les forêts en b****s considérables pour pouvoir facilement défier la faible police de ce temps-là. Malgré l’heure avancée du soir, Cédric et ses compagnons comptaient n’avoir rien à craindre de ces rôdeurs, étant accompagnés de dix domestiques outre Wamba et Gurth, sur l’assistance desquels on ne pouvait compter, vu que l’un était un captif et l’autre un bouffon. On peut ajouter, en outre, que, en voyageant si tard à travers la forêt, Cédric et Athelsthane se fiaient à leur naissance autant qu’à leur courage. Les outlaws, q