XVI LES TROIS FAUTEUILS.Deux jours après son arrivée, Luizzi aborda un monde assez peu connu dans Paris, ce fut celui de la finance retirée. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas ici de la finance de la restauration, de la finance libérale, qui luttait d’argent avec les grandes fortunes nobiliaires, qui tapissait de soie et d’or ses appartements comblés de commis d’agents de change, au jour des grandes réceptions ; qui, voulant se créer des galeries historiques, se faisait peindre dans une partie de chasse et admettait le visage de son cocher et celui de son piqueur parmi les portraits de famille ; dont tous les diamants, gauchement étagés sur des femmes riches et criardes, n’ont jamais pu atteindre à la séduction d’un grand air de tête aristocratiquement porté ou d’un bout de ruban amou